tag:quelquesminutesdevotretemps.svbtle.com,2014:/feedEt si on parlait…2016-12-31T18:21:33-08:00Et si on parlait...https://quelquesminutesdevotretemps.svbtle.commoisson.nicolas@gmail.comSvbtle.comtag:quelquesminutesdevotretemps.svbtle.com,2014:Post/de-2016-qui-se-termine-et-2017-qui-commence2016-12-31T18:21:33-08:002016-12-31T18:21:33-08:00de 2016 qui se termine et 2017 qui commence<p>2016 se finit. Pour beaucoup, ce fut une <em>annus horribilis</em>. J'y vois là néanmoins une certaine forme de mimétisme social qui consista à traiter cette année de tous les noms à chaque décès de personnes populaires afin de se faire bien voir sur Internet et autres lieux propices à l'épanchement meme-esque, forcément répétitif et masturbatoire par définition, comme si ces événements-là ne s'étaient pas produits auparavant. </p>
<p>Pourquoi 2016, et pourquoi pas 2015, année du décès de Wes Craven, Christopher Lee, Leonard Nimoy et tant d'autres ? Ou bien pourquoi pas 2014, qui vit la disparition de Joan Rivers, Robin Williams mais aussi Alain Resnais ? Les arcanes d'Internet sont secrètes. Qui sait quelle sera la nouvelle lubie pour 2017. </p>
<p>Dans tous les cas, 2016 fut pour moi une bonne année sur quasiment tous les plans. Elle m'a permis notamment de terminer mes études sur une note très positive, avec l'obtention d'un Master 2, lui-même obtenu grâce à un stage de fin d'études particulièrement enrichissant. Six mois de découvertes et d'expériences tant professionnelles qu'humaines et qui m'ont permis de quitter le monde de l'université avec succès. Jusqu'à la prochaine fois ? Je n'exclue pas la possibilité de retourner étudier un jour, un autre domaine, une autre langue, qui sait.</p>
<p>J'avais publié <a href="https://quelquesminutesdevotretemps.svbtle.com/des-rsolutions-2016">ici même</a> des résolutions pour 2016; il serait amusant de revenir dessus et voir ce qu'il s'est passé.</p>
<p><strong>2016: Explorer le cinéma</strong></p>
<p>La résolution était d'arriver à continuer l'exploration de la liste des 500 meilleurs films selon Empire, et de remonter de 200 films. <strong>Je ne l'ai pas fait.</strong> A vrai dire, j'ai fait un très long hiatus sur cette liste, hiatus qui dure toujours aujourd'hui. Pour deux raisons: </p>
<ul>
<li>je ne suis quasiment pas allé à la bibliothèque pour éventuellement emprunter les DVD des films;</li>
<li>j'ai décidé d'arrêter de découvrir les objets culturels illégalement.</li>
</ul>
<p>Cette dernière décision est devenue une résolution en elle-même durant l'année, et m'a permis de prendre une des meilleures décisions de 2016: m'abonner à Mubi.</p>
<p>Ainsi, même si je n'ai pas regardé 200 films de la liste des 500, j'ai tout de même réussi à tenir ma résolution d'explorer le cinéma à travers Mubi et la télévision car <strong>je termine 2016 avec 113 films (re)découverts</strong>. Si vous voulez découvrir les films en questions et lire les quelques lignes que j'ai écrit sur chacun d'ente eux, je vous redirige sur <a href="http://www.senscritique.com/liste/2016/1177763">cette liste</a></p>
<p><strong>2017: continuer d'explorer le cinéma de manière légale</strong></p>
<p>Je renouvellerai mon abonnement à Mubi, bien évidemment. La plateforme m'a permis de découvrir des films uniques, parfois exceptionnels, souvent méconnus, mais toujours avec un réel plaisir de s'aventurer dans la jungle du cinéma. Vous pouvez d'ailleurs commencer gratuitement votre essai de 30 jours <a href="https://mubi.com/fr/tell-a-friend/global/oh4e805">via ce lien</a>, pour déterminer si ce cinéma-là vous attire.</p>
<p>Revoyons les chiffres. <br>
2017 sera l'année du 17%, tout simplement.</p>
<p>En 2016 j'ai vu 113 films. En 2017 je vais essayer de voir 113 + 17% de ce nombre, soit <strong>132 films</strong>. Mes canaux seront Mubi, la télévision, le cinéma, et la bibliothèque que je tâcherai de visiter plus souvent, malgré mon éloignement géographique (par rapport à 2015, et qui explique aussi pourquoi j'ai moins fréquenté cet endroit en 2016).</p>
<p><strong>2016: Explorer ma bibliothèque Steam</strong></p>
<p>Cette résolution avait deux aspects:</p>
<ul>
<li><p>finir des jeux qui prenaient la poussière dans ma bibliothèque: j'en ai fait quelques-uns, pas autant que j'aurai voulu, mais je suis sur le bon chemin. <em>Objectif semi-réussi.</em></p></li>
<li><p>ne rien acheter sur Steam jusqu'au 28 septembre 2016: <em>objectif réussi</em>. Après cette date je n'ai acheté que deux nouveaux jeux sur la plateforme, le 24 octobre: <em>Thumper</em>, qui était dans ma liste d'envies depuis son annonce il y a des années, et <em>Battlerite</em> pour jouer avec des amis. Les deux ont été achetés au prix fort, pour suivre une autre de mes résolutions qui était de <a href="https://medium.com/@Maratz/pour-en-finir-avec-la-culture-des-soldes-steam-2fa21c49c999#.f074j6e6p">boycotter les soldes Steam</a> et les soldes sur les jeux en général.</p></li>
</ul>
<p><strong>2017: continuer de finir les jeux dans ma bibliothèque, d'acheter le moins possible et toujours au prix fort</strong></p>
<p>Je ne me fixe pas de nombre à atteindre pour l'année. Je vais simplement finir les jeux à mon rythme. <a href="http://pressplaytojump.blogspot.fr/2015/02/steam-backlog-new-years-high-resolution.html">Un ami s'est crée un système de jetons</a> pour restreindre sa consommation excessive de titres dématérialisés. Chaque jeu qu'il finissait lui octroyait un jeton, et acheter un nouveau jeu lui coûtait coûtait cinq jetons.</p>
<p>Un peu à la manière de cette règle, je vais me fixer une limite simple sur l'acquisition de jeux dématérialisés en 2017, et ce peu importe la plateforme (Steam, GOG, Humble Bundle): <strong>un jeu par trimestre au maximum, et toujours au prix fort, sans réduction ni soldes</strong>. Ceci afin de soutenir les développeurs et leur donner le plus d'argent possible pour récompenser leur travail. Tant qu'il restera des jeux jamais lancés sur les plateformes dématérialisées, cette règle restera en vigueur.</p>
<p><strong>2016: Explorer ma ludophilie</strong></p>
<p>Cette résolution fut tenue, principalement parce que j'ai fait l'acquisition de plusieurs consoles en 2016 et j'ai fait le rapatriement chez moi de celles qui étaient dans les cartons au domicile familial. Cela m'a permis de jouer directement sur les supports d'origine à des jeux d'antan, et je me suis permis d'agrandir ma ludothèque physique. Je veille cependant à ne prendre que des titres auxquels j'ai envie de jouer, et auxquels je joue, toujours dans un souci de ne pas accumuler pour rien, que ce soit sous forme numérique ou physique.</p>
<p><strong>2017: continuer d'explorer ma ludophilie</strong></p>
<p>Si une occasion se présente pour acquérir une console que je ne possède pas encore (notamment la NES/SNES), je tâcherai de le faire. Sinon les objectifs sont les mêmes: découvrir des jeux sans jamais passer par l'émulation, explorer ma ludophilie, m'épanouir dans les pixels.</p>
<p><strong>2016: Lire un peu plus</strong></p>
<p>J'avais fait dans l'euphémisme pour cette résolution, et c'est plutôt malin car le résultat final est que j'ai lu un peu plus en effet, mais <em>pas beaucoup plus</em>. Je pense que je peux lire encore plus que ça.</p>
<p><strong>2017: lire un peu plus qu'un peu plus</strong></p>
<p>Bon, fixons-nous un nombre qu'il sera agréable d'atteindre, en sachant que ce nombre, comme tous les autres, sera soumis à une augmentation en 2018 de 18%. Soyons donc raisonnable pour 2017 et fixons-nous l'objectif suivant: <strong>lire 17 livres en 2017</strong>. Ça me semble honnête. Je suis déjà en train de réaliser cet objectif en lisant actuellement deux livres (bon d'accord, ce sont des reliquats de 2016, mais hé, ça compte quand même !)</p>
<p><strong>2016: Être plus régulier dans mon écriture</strong></p>
<p>En m'auto-évaluant je dirais que j'ai réussi cet objectif dans certains domaines, mais pas tous. </p>
<p>Côté jeu vidéo, ce fut une année riche en écriture et publications. Avec 5 critiques et 10 autres textes allant de l'analyse à la traduction et l'adaptation d'un essai de Tevis Thompson, je suis plutôt satisfait de mon activité sur le <a href="https://medium.com/@Maratz">profil Medium</a>. </p>
<p>Côté Wordpress et le présent blog, ce fut le néant cependant. Ok Rammus n'a eu aucun texte, pareil pour Yamete Kudasai, et les billets ici se sont réduits à des récapitulatifs des oeuvres culturelles découvertes chaque mois (exercice qui a fini par disparaître vers le milieu de l'année). Il faut remédier à cela.</p>
<p>Il y a un dernier point, et ce fut le succès-pas-tout-à-fait-total du National Novel Writing Month, ou NaNoWriMo, ou NaNo pour faire court. En novembre je me suis lancé dans ce défi de rédiger une histoire de 50 000 mots, et j'ai presque réussi. Je me suis arrêté à 45 000 mots, et j'en ressors satisfait. J'ai profité de ce défi pour coucher à l'écrit une histoire qui me trottait dans la tête depuis le lycée</p>
<p><strong>2017: continuer d'écrire, d'écrire, d'écrire</strong></p>
<p>Encore et toujours. Je vois que Yamete Kudasai reçoit périodiquement de la visite, et même des interactions sur la page Facebook du blog. De quoi me motiver peut-être à reprendre un peu le projet.</p>
<p>Je vais également remanier le brouillon de la nouvelle du NaNo, peaufiner, réécrire, et pourquoi pas la publier sur Internet ? J'en ai bien envie en tout cas.</p>
<p>Pour Medium et Sens Critique, on continue la publication des textes critiques. 5 en 2016…allez, fixons-nous 10 en 2017 ?</p>
<p><strong>2016: faire 1000 grues en papier</strong></p>
<p>Ahahah, échec total. Je crois que je n'ai fait qu'une grue en tout et pour tout cette année. Quant à ma chère et tendre, je crois qu'elle n'a même pas touché le papier (mais elle m'en a offert).</p>
<p><strong>2017: faire 1000 grues en papier</strong></p>
<p>Je persiste, et signe ? Seul ou à deux, on verra bien.</p>
<p><strong>2016: être plus rigoureux dans mon activité physique</strong></p>
<p>J'ai été plus rigoureux, mais pas autant que je l'aurais voulu, en partie à cause du stage et les horaires de travail qui sont souvent incompatible avec une activité régulière. Je pense qu'il y a de la marge pour faire non pas plus, mais mieux, et plus régulièrement.</p>
<p><strong>2017: continuer et régulariser l'activité physique</strong></p>
<p>Et pourquoi pas devenir One Punch Man avec un programme en béton ?</p>
<p><strong>2016: passer quelques minutes par jour à méditer</strong></p>
<p>En toute honnêteté je ne l'ai pas fait <em>tous les jours</em>. Mais je l'ai fait beaucoup plus souvent qu'en 2015, c'est une évidence. Résolution à moitié tenue, et en même temps, ce genre de résolution ne devrait pas s'accompagner d'une contrainte de complétude si triviale, si matérielle, si portée vers le profit, alors que l'exercice dont il est question tend vers l'inverse, justement. Je continue donc mon bout de chemin, selon l'humeur, selon l'envie.</p>
<p><strong>Nouvelles résolutions pour 2017</strong></p>
<p><strong>Créer un site web fait maison</strong><br>
Parce que j'ai envie de regrouper mes fragments d'existence sur Internet en un seul endroit; parce que je veux que cet endroit soit le mien, fait avec mes mains, de A à Z; parce que je veux développer mes compétences dans le web. Pour toutes ces raisons et quelques autres encore, je vais essayer de créer un site à mon nom.</p>
<p><strong>Mettre sur pied un projet d'association</strong><br>
Parce que c'est une idée qui me tient à cœur depuis quelques années; parce que j'ai envie de partager encore plus que simplement à l'écrit avec les publications sur Medium; parce que je pense qu'il y a un vide dans le paysage culturel français. Pour toutes ces raisons et quelques autres encore, je vais essayer de monter un projet de partage vidéoludique.</p>
<p><strong>Atteindre Plat V (ou plus ?) sur League of Legends</strong><br>
Parce que j'ai fini Gold la saison dernière, et que je suis remonté Gold avant même le début de 2017; parce que pourquoi pas ?</p>
<p><strong>Apprivoiser LSDJ et sortir un morceau crée dessus</strong><br>
Parce que j'aime la musique chiptune; parce que dans mes principes d'arrêter de laisser les choses prendre la poussière je ne peux pas délaisser LSDJ comme si de rien n'était.</p>
<p>Pour moi et de manière générale, et comme chaque année, l'année qui vient s'annonce meilleure que celle qui vient de se terminer. Certains dépriment à l'idée de <em>vieillir</em>; moi je me réjouis à l'idée de <em>progresser</em> dans ce jeu à une vie et sans <em>continue</em> qu'est l'existence.</p>
<p>Bonne année 2017 !</p>
tag:quelquesminutesdevotretemps.svbtle.com,2014:Post/des-dcouvertes-culturelles-mai-20162016-06-12T10:15:40-07:002016-06-12T10:15:40-07:00des découvertes culturelles (mai 2016)<p>L'été approche, j'ai hâte de retrouver la chaleur et le soleil.</p>
<p><strong>Cinéma</strong></p>
<p><em>Tim’s Vermeer</em> (Teller, 2013): Documentaire fascinant. L'idée n'est pas de montrer que Vermeer est une fraude, ou que tout le monde peut faire du Grand Art, mais plutôt que derrière chaque oeuvre, il y a une méthode, une technique, des connaissances, une application aiguë, de l'observation, de la patience, de la rigueur, de l'imagination. Il faut démystifier cette idée que l'Art, c'est quelque chose d'inexplicable, qui vient du cœur, de l'inspiration, du génie, que sais-je. Nous n'avons pas détrôné les rois pour mettre les artistes à leur place, ces intouchables plus grands, plus forts, plus beaux que nous, avec leur Art sacré. <strong>Je vous recommande de le regarder.</strong></p>
<p><em>Faux Contact</em> (Eric Jameux, 2000): Dès qu'il y a eu la transition entre la réalité et le jeu à travers la bombe, j'ai senti que ça allait partir dans un quiproquo tournant autour de ça, et j'ai eu raison. C'est quand même sympathique, ça rappelle des bons souvenirs. Je n'ai jamais appelé une de ces <em>hotlines</em> Nintendo par contre, à l'époque.</p>
<p><em>Go Go Tales</em> (Abel Ferrara, 2007): Deuxième Ferrara après 4h44 dernier jour sur Terre. J'ai pensé à <em>Tournée</em>. Je trouve le monde du spectacle et du cabaret comme ça incroyablement triste. Tout ces gens qui oscillent entre passion et désespoir, entre effeuillage et profonde timidité, entre résignation et espoir. On sent qu'ils veulent faire quelque chose, mais ils n'y arrivent pas, on ne leur donne pas l'occasion. Et chaque nuit, ça recommence, encore et encore, jusqu'à la fin.</p>
<p><em>Homme au Bain</em> (Christophe Honoré, 2010): Que dire ? Quoi dire ? Je ne sais pas. Je n'ai même pas envie d'essayer de penser à ce que je viens de voir.</p>
<p><em>La Planète Sauvage</em> (René Laloux, 1973): Très étrange. Plus un tableau qu'un film d'animation. Un sous-texte sur l'immobilisme de ces hommes bleus qui palabrent des heures dans des parlements sans arriver à rien au bout, ça fait sourire. <strong>Je vous recommande de le regarder.</strong></p>
<p><strong>Jeux vidéo</strong></p>
<p><em>God of War</em> (Santa Monica Studio, Sony Computer Entertainment, 2005): J'ai prévu d'écrire dessus, étant donné que j'ai enchaîné le 1 et le 2, et j'espère pouvoir faire le 3 bientôt. C'est une trilogie poussive, qui est loin de m'enchanter.</p>
<p><em>God of War</em> (Santa Monica Studio, Sony Computer Entertainment, 2007): On peut évoquer plein de choses, c'est sûr: le voyage du héros, la mort du père, la réappropriation de la mythologie grecque, le <em>too much</em> hollywoodien. Oui il y a tout ça, mais il y a aussi une bêtise confondante dans le fait de matraquer les mêmes boutons et faire le même combo douze heures durant, de la lassitude dans les vagues d'ennemis sans fin, de l'ennui dans les phases de puzzle peu inspirées.</p>
tag:quelquesminutesdevotretemps.svbtle.com,2014:Post/des-dcouvertes-culturelles-avril-20162016-06-12T09:49:33-07:002016-06-12T09:49:33-07:00des découvertes culturelles (avril 2016)<p>J'ai pris un peu de retard sur le compte-rendu mensuel.</p>
<p><strong>Cinéma</strong></p>
<p><em>Tout est pardonné</em> (Mia Hensen-Love, 2007): Ce cinéma ne m'intéresse pas.</p>
<p><em>Tournée</em> (Matthieu Amalric, 2010): Touchant, parfois agaçant, souvent brut et sans concessions. Le monde du spectacle est un monde étrange.</p>
<p><em>4:44 Last Day on Earth</em> (Abel Ferrara, 2012): Eh bien ce film me touche en plein cœur. J'écrirai peut-être dessus, si je trouve les mots justes. <strong>Je vous recommande de le regarder.</strong></p>
<p><em>Kanal</em> (<em>Ils aimaient la vie</em>, Andrzej Wajda, 1957): Une heure dans les égouts à suivre les pérégrinations de soldats qui basculent peu à peu dans la folie, chacun à sa manière, forcément ça forme un film difficile à digérer, très lent, très mou, très pessimiste. Je suis content de l'avoir vu, mais je ne reviendrai jamais dessus, je pense. <strong>Je vous recommande de le regarder.</strong></p>
<p><em>Lethal Weapon</em> (<em>L'Arme Fatale</em>, Richard Donner, 1987): Je ne suis pas assez vieux pour avoir connu ces conneries à leur époque.</p>
<p><strong>Jeux vidéo</strong></p>
<p><em>Alundra</em> (Matrix Software, Psygnosis, Working Designs, 1997): J'ai ramené ma PS1 du domicile familial par Colissimo, avec quelques titres dessus, dont Alundra.<br>
La roulette est toujours aussi absurde. <a href="https://medium.com/@Maratz/alundra-969c155d6a57#.6abqb9tnb">J'ai écrit plus en détail sur ce jeu</a> sur mon profil Medium. J'y parle de religion, de Zelda, et de Descartes.</p>
<p>Ce fut un petit mois. Il y en a parfois.</p>
tag:quelquesminutesdevotretemps.svbtle.com,2014:Post/des-dcouvertes-culturelles-mars-20162016-04-03T07:30:11-07:002016-04-03T07:30:11-07:00des découvertes culturelles (mars 2016)<p>Un mois riche en changement et nouveautés sur le plan personnel. J'ai découvert beaucoup d’œuvres aussi je ne vais pas toutes les lister, mais vous avez l'habitude. Ces récapitulatifs n'ont pas pour but d'être exhaustifs.</p>
<p><strong>Films</strong></p>
<p><em>Le Bois Lacté</em> (Christoph Hochhaüsler, 2004): <br>
Beaucoup y voit une transposition moderne et dépouillée de <em>Hansel et Gretel</em>. J'entends bien; j'ai pour ma part eu des échos de <em>Gerry</em>, et à deux années près on nous refaisait le même coup du duo livré à lui-même dans ce cadre.</p>
<p>L'aventure par l'errance, la dérobade comme seul dialogue possible: face à un monde d'adultes étrangement absents, les enfants grandissent intérieurement alors que leurs silhouettes rapetissent au loin. Quand la sœur surprend un couple faire l'amour à la dérobée, elle devient femme; quand elle perd son frère au détour d'une gare, elle devient mère. <em>Je vous recommande de le regarder.</em></p>
<p><em>Room in Rome</em> (Julio Medem, 2010):<br>
Je ne sais quoi en penser. J'ai beaucoup aimé le jeu de séduction, les dialogues qui essaient d'atteindre l'autre sans trop en révéler sur soi-même. Les deux femmes se dévêtissent littéralement très vite, mais le vrai déshabillage, celui qui met l'esprit et le cœur à nu, lui n'arrive que par intermittence, entre deux histoires, deux mensonges, deux semi-vérités. Il est difficile, lent, mais il arrive, et il révèle les êtres, par l'amour-outil, l'intimité-excuse et le sexe-diversion.</p>
<p>Sur ce dernier point, j'aurai pu m'en passer. La vision de l'amour lesbien et la manière de le filmer fait dans le maniérisme et le pur fantasme hétéro-centré. Dommage. Mais je retiens surtout cette mise à nu progressive des âmes, vraiment passionnante à regarder et à entendre, au fil des récits.</p>
<p><em>Histoires extraordinaires</em> (Raul Garcia, 2015)<br>
Certains choix graphiques sont superbes. Difficile néanmoins de retranscrire la force des mots de Poe dans une narration détachée, survolant souvent l'image au lieu de l'habiter.</p>
<p><em>Sur le Globe d'Argent</em> (Andrzej Zulawski, 1988)<br>
Je dois le revoir dans vingt ans, ce n'est pas possible autrement. Le rendez-vous est pris dans tous les cas. <strong>Je vous recommande de le regarder.</strong></p>
<p><em>Shutter Island</em> (Martin Scorsese, 2010)<br>
L'ennui avec les films à mystère, c'est que si on ne rentre pas dedans, dans le mystère proposé, c'est difficile non seulement de l'apprécier, mais aussi et surtout de participer à ce qui fait tout le croustillant de la chose, à savoir en débattre pendant des heures et des heures, savourer le tour de passe-passe, ressasser le film pour se souvenir des éléments disséminés ça et là, tel un petit Poucet. C'est sympathique, mais bon. Alors la toupie, elle tourne ou non ? Le Marshall, c'est un patient ou non ? Le film, c'est un Monopoly ou un jeu de Cluedo ?</p>
<p><em>L'Ivresse de l'argent</em> (Im Sang-Soo, 2012):<br>
On est d'accord, ce n'est pas le film du siècle (<em>Les Gardiens de la Galaxie</em> aussi n'est pas le film du siècle soit dit en passant, et il est bien mieux noté que ce film, j'imagine qu'il suffit de mettre trois quatre héros et quelques millions dans les CGI pour avoir des bonnes notes), et il n'enfonce que des portes ouvertes. Le reproche qui revient souvent est un manque cruel de scénario. Je pense qu'on loupe le coche, il faut chercher ailleurs; il faut chercher dans le passage permanent entre l'anglais et le coréen, entre l'homme d'affaires américain qui parle coréen pour faire semblant de s'intégrer et la famille coréenne qui parle anglaise pour s'internationaliser et s'enrichir toujours plus, linguistiquement cette fois; il faut chercher dans l'image du fils, arrogant, bon à rien, et qui parvient tout de même à mettre une bonne rouste au héros, contre toute attente. Parce que la vie est cruelle, parce que les riches seront riches et que les autres pourront crever, car c'est finalement la seule chose qu'ils font bien en ce bas-monde.</p>
<p><em>La rue des crocodiles</em> (Stephen Quay et Timothy Quay, 1986):<br>
En l'espace de vingt minutes à peine, mes pensées ont vagabondé vers Tool, <em>L'Oeuf de l'Ange</em>, <em>Silent Hill</em>, Beckett, l'Holocauste. C'est dire si l'atmosphère de ce court se prête à la mélancolie macabre et la divagation étrange. La rue des crocodiles est une usine à cauchemar, un absurde baroque, un délice pour les yeux. Le mystère est entier, et je ne chercherai même pas à le percer, tout juste à l'explorer en détail en allant voir qui est ce Brun Schulz qui hante l'image, la description et le monde de cette rue. Saisissant. Je ne l'oublierai pas de sitôt. <strong>Je vous recommande de le regarder.</strong></p>
<p><em>Peau d'âne</em> (Jacques Demy, 1970):<br>
Entièrement conquis par l'atmosphère de ce film, les choix artistiques tranchés, les costumes, le phrasé, les chansons, qui d'ordinaire me font pousser un soupir mais là, ce fut délicat, tout en retenu, parfait. Le mélange des genres et des visuels est savoureux. Le glauque se mélange au surréel, qui se mélange à la flegme typique de la noblesse française historique, et le tout donne un film unique. J'aurais adoré le voir petit, il m'aurait laissé un souvenir impérissable et traumatisant, mais de manière positive. <strong>Je vous recommande de le regarder.</strong></p>
<p><em>La Belle Captive</em> (Alain Robbe-Grillet, 1983):<br>
De Robbe-Grillet, je n'ai lu que son essai <em>Pour un Nouveau Roman</em>, lecture forcée, lecture qui m'a gonflé. Je n'ai pas voulu prolonger le contrat, lui préférant Duras et Sarraute.</p>
<p>Ce film m'incite à reprendre contact avec Robbe-Grillet. Nous sommes partis sur de mauvaises bases sans doute, et c'est ma faute (ou celle de ma prof de prépa qui nous a fait commencé par l'essai plutôt que les romans en eux-mêmes, pour faire passer la charrue avant les bœufs).</p>
<p>On dit toujours surréalisme. Mais en montrant peu, trop, trop peu ou un peu trop de réalisme, n'oscillerait-on pas plutôt, parfois, entre surréalisme et sous-réalisme ? Les dialogues tronqués, les lieux décousus, les actions figées auxquelles ils manquent quelques images en plus pour un faire une action animée plus qu'un diaporama, montrent une réalité incomplète, ou trop complète. Un peu comme si un être supérieur voyait au-delà de 24 images par secondes: pour lui, le cinéma c'est de la photo.</p>
<p><em>Nikita</em> (Luc Besson, 1990):<br>
Mitigé par le film. Une deuxième partie beaucoup plus intéressante que la première qui a failli me perdre définitivement à cause de l'accumulation de bêtises consternantes, tant dans les dialogues que dans les situations que dans l'aspect très clipesque typique des années 90 que j'ai en horreur. Heureusement la deuxième partie arrive, avec son lot de tension et de légèreté bienvenue, et ça va un peu mieux. On a même l'esquisse de <em>Léon</em> qui arrive pour couronner le tout, un peu trop tard et comme un cheveu sur la soupe cependant. La fin quant à elle…osée ou fainéante ? Je ne saurais dire. Mitigé donc.</p>
<p><em>Phase IV</em> (Saul Bass, 1974):<br>
Des situations qui stimulent l'imagination. La séquence où on voit les fourmis récupérer les cadavres de leurs congénères pour les aligner dans un tombeau souterrain est très forte. <strong>Je vous recommande de le regarder.</strong></p>
<p><strong>Musique</strong></p>
<p><em>The Soft Moon</em> (The Soft Moon, 2010)<br>
J'ai commencé en écoutant attentivement, mais ensuite mon esprit a dérivé, comme à chaque fois que j'écoute ce genre de morceaux, ce qui est bien…j'imagine ? Je ne sais pas si c'est l'effet recherché, mais en tout cas ce n'est pas désagréable, c'est déjà ça…</p>
<p><em>Far Life</em> (EP) (Giirls, 2015)<br>
Musique d'ambiance sympathique pour écrire. Giirls cite The Soft Moon ci-dessus comme inspiration, j'ai probablement écouté l'un puis l'autre du reste.</p>
<p><strong>Bandes dessinées</strong></p>
<p><em>Racines</em> (Pierre Duba, 2010)<br>
Une expérience singulière, forte, pleine d'introspection. Et vous, semble dire l'oeuvre, que voyez-vous dans les racines ? <strong>Je vous recommande de la lire.</strong></p>
<p><strong>Livre</strong></p>
<p><em>The Woman in Black</em> (Susan Hill, 1983)<br>
Une ambiance. Histoire un peu faible, mais description évocatrice. Déroulement très différent par rapport à l'adaptation avec Daniel Radcliffe. Il existe une autre adaptation cinématographique de 1989, je garde ça dans un coin de ma tête si jamais je parviens à mettre la main dessus, un jour…</p>
<p>Pour avoir le catalogage complet de mes découvertes culturelles au quotidien, allez faire un tour du côté de mon profil <a href="http://www.senscritique.com/Maratz">SensCritique</a>, où je répertorie tout ce que je découvre dans les listes appelées <a href="http://www.senscritique.com/liste/2016/1177763">“2016”</a>.</p>
tag:quelquesminutesdevotretemps.svbtle.com,2014:Post/des-dcouvertes-culturelles-fvrier-20162016-03-02T04:28:41-08:002016-03-02T04:28:41-08:00des découvertes culturelles (février 2016)<p>Pour l'instant, m'abonner à Mubi est la meilleure chose que j'ai faite cette année. Je vous recommande d'y jeter un œil si vous aimez le cinéma.</p>
<p><strong>Films</strong></p>
<p><em>Blind Pig Who Wants to Fly [Babi buta yang ingin terbang]</em> (Edwin, 2008): Je crois que je n'ai pas encore le niveau nécessaire pour apprécier un tel condensé de non-cinéma et comprendre tous les tenants et aboutissants de ce film. Il est apparemment question d'identité, de racisme, d'exclusion. Je pense surtout qu'à moins d'être indonésien, il est impossible de comprendre ne serait-ce qu'une seule des différentes “saynètes” de ce film. Prétendre le contraire est de la vanité au mieux, de la condescendance occidentale au pire.</p>
<p>Ah, et cette chanson ? Je ne veux plus jamais l'entendre de ma vie. Plus jamais.</p>
<p><em>Cendres et diamant [Popiol I Diament]</em> (Andrzej Wajda, 1958)</p>
<p>Formellement riche. La guerre est finie, la paix est à nouveau là. Comment commence-t-elle ? Avec un meurtre, un de plus. Peut-on dire que la guerre est vraiment finie alors ? <strong>Je vous recommande de le regarder.</strong></p>
<p><em>Le Refuge</em> (François Ozon, 2010): Je n'aime pas Ozon, et c'est triste à dire parce que c'est seulement le deuxième film que je vois de ce réalisateur. Mais le constat est là, déjà, je n'aime pas Ozon. Je n'aime pas son monde parisien, ses personnages qui ont l'insouciance et la condescendance de ceux qui ne manqueront jamais d'argent, de ceux qui parlent comme si ils étaient tirés d'une poésie à vers libre. Je n'aime pas sa manière de traiter ses personnages féminins, toujours infantilisées, chouchoutées, dorlotées, entourées de figures paternelles (ici c'est presque littéral) qui les guident, les dominent, les étouffent enfin. Je n'aime pas sa caméra qui ne fait que filmer sans remplir, observer sans élever. Les scènes se suivent et forment un tableau auquel on ne peut rien enlever, mais où on ne peut rien ajouter non plus. C'est propre comme un appartement parisien qu'on visite pour louer, et tout aussi vide. Vide de sens, vide de forme, vide de fond. Ozon a besoin de montrer que son actrice se sent mal, alors il la filme en train de pleurer. Elle se sent mal, on la voit se sentir mal, merci, ce sera tout. Autant lire un script, sa caméra ne rajoute rien d'autre par-dessus le texte.</p>
<p><em>Sukiyaki Western Django</em> (Takashi Miike, 2007): Visionnage pénible et embarrassant. Oeuvre noyée dans ses hommages et références. Ce n'est pas étonnant de voir Tarantino jouer là-dedans. C'est le genre de films qu'il adore et qu'il réalise lui-même, boursouflé et finalement très vain.</p>
<p>Je ne retiendrai qu'une seule ligne du film: “Vivre, c'est apprendre à dire adieu.” Je m'en vais donc de ce pas dire adieu à ce film et passer à autre chose très rapidement. Sans rancune.</p>
<p><em>SIbérie</em> (Joana Preiss, 2012): Un curieux film, un film curieux. Je me suis reconnu dans certaines répliques prononcées par l'homme et la femme, sans distinction. L'introspection de l'un et de l'autre, de l'un vis-à-vis de l'autre, de l'un contre l'autre résulte en une séparation qui tombe à pic, et qui en même temps semble avoir été préparée, couvée, alimentée par les longues heures passés dans ce train transsibérien. La prochaine fois (mais il n'y aura pas de prochaine fois), il faudrait prendre l'avion pour ne pas raviver les cendres de la tragédie.</p>
<p>Tout le côté méta-texte autour de la caméra et du mélange entre réalité et fiction est à creuser. <strong>Je vous recommande de le regarder, mais soyez préparés, ce n'est pas un film facile.</strong></p>
<p><em>Singin’ In The Rain</em> (Stanley Donen, Gene Kelly, 1952): Vu dans le cadre du ciné-concert donné par l'Auditorium de Lyon. Eh bien oui, je n'avais jamais vu <em>Singin’ In The Rain</em>, pour les mêmes raisons qui en font une oeuvre tant aimée aujourd'hui. Ce n'est pas le genre de films que j'affectionne, et pourtant là, avec l'orchestre, ce premier visionnage était sans doute le meilleur possible et a contribué grandement à me faire apprécier le moment. J'en ressors content. C'est un film gentil, un film qui fait sourire et hocher la tête. Il en faut, il y en a, ils sont heureux, ils ne demandent rien à personne. J'en garderai un souvenir positif. <strong>Je vous recommande de le regarder</strong>, mais en vérité je dois être un des seuls à ne l'avoir jamais vu, donc ma recommandation est un peu caduque.</p>
<p><em>Les Frissons de l'Angoisse [Profondo Ross]</em> (Dario Argento, 1975): Ce cadre claustrophobique, qui ne cesse de zoomer et et de dézoomer; et réduire l'angle de vision pour mieux le piéger entre ses murs blancs, autant d'obstacles, presque au sens littéral, qui empêchent d'apercevoir du coin de l’œil qui se cache derrière les blocs. Je vais me renseigner sur le réalisateur et le genre, ils ont tous deux piqué mon intérêt à vif. <strong>Je vous recommande de le regarder.</strong></p>
<p><em>Archangel</em> (Guy Maddin, 1990): Pour le côté reconstitution d'un semi-talkie (ou semi-muet, c'est selon), aucun souci, j'ai failli me demander si la date affichée sur la fiche du film était la bonne.</p>
<p>Pour le reste, on oscille entre incompréhension, absurdité baroque et construction cyclique. Le tout laisse songeur, circonspect, effrayé ? Le thème de la bobine qui ne cesse de revenir en arrière est assez hypnotique. Un film très étrange en tout cas.</p>
<p><em>Carnival of Souls</em> (Herk Harvey, 1962): Semi-découverte parce que j'avais déjà vu des extraits et je le connaissais de nom, étant un des titres cités régulièrement dans les influences, nombreuses cela dit, de Lynch ou encore Romero.</p>
<p>Le voir en entier n'a pas vraiment rajouté de valeur, je dois dire, les extraits que j'avais vu ailleurs suffisaient; surtout, ils allaient à l'essentiel. Là, les longueurs du script et les dialogues terre-à-terre rajoutent une couche qui avait été judicieusement enlevée en ne montrant que des bouts. Enfin, c'est fait, désormais. Il reste une photographie par moments intéressante, des cadrages qui renforce l'ambiance surréelle du film et un traitement de l'horreur par le suggéré et l'attente qui annonce bien des courants et techniques par la suite.</p>
<p><em>J'ai pas voté</em> (Moise Courilleau, Morgan Zahnd, 2014): je n'avais jamais vu ce documentaire mais je n'ai rien “découvert”. Vu que je fais partie de ceux qui votent systématiquement blanc, qui est ni plus ni moins que de l'abstention déguisée mais qui au moins ne me fait pas 1) sentir coupable, pas totalement et 2) me permet de faire ma balade du dimanche (en attendant le vote sur Internet, la douce utopie), je suis au fait de tout ce que le documentaire présente. Valeur personnellement nulle pour moi, au sens de “je n'ai rien appris de plus que ce que je sais déjà”. Pour les autres, ça reste une assez bonne introduction, même si je dois avouer que l'influence chouardienne se fait (trop) ressentir.</p>
<p><strong>Mangas et Bandes Dessinées</strong></p>
<p><em>Spirale [Uzumaki]</em> (Junji Ito, 1998): au détour d'une image trouvée sur reddit, me voilà embarqué dans cette histoire de spirales. La sérendipité autour de ma rencontre avec ce manga me fait beaucoup rire. Je ne regrette pas d'avoir cliqué par hasard sur une image qui montrait des poules faire un motif de spirales toutes ensembles. J'ai beaucoup aimé ces récits entremêlés de spirales, de ronds et de douce folie. L'horreur s'enracine, les images restent imprimées sur la rétine. <strong>Je vous recommande de le lire.</strong></p>
<p><em>Marie des Dragons</em> (Thierry Démarez, Ange, 2009), tome 1 et 2: La couverture est belle, soignée. Elle invite, Marie, elle nous regarde de son air fier et conquérant. A l'intérieur, le dessin est grossier, quelconque, presque fade. Quelle tristesse. L'histoire semble avoir connu des jours meilleurs.</p>
<p><em>Meteors - Le règne digital</em> (Philippe Ogaki, Fred Duval, 2008), tome 1: Le dessin oscille entre…manga et…quelque chose ? Je ne saurais dire. En fermant un œil ça passe, mais il ne faut pas trop regarder les visages de près, ça peut faire peur.</p>
<p>J'ai bien aimé l'idée d'une IA qui prend comme modèle les animaux pour leur enveloppe physique, surtout l'idée des IA évoluées qui sont en fait une tribu de grands singes. L'hubris est palpable, l'ironie certaine.</p>
<p>L'histoire n'a ni queue ni tête, mais beaucoup de personnages. On sent une influence “série” dans la fragmentation du récit et l'art du cliffhanger à la fin. Pas vraiment à mon goût du reste, mais ça se laisse lire. L'univers est plus intrigant que les personnages qui l'habitent, exception faite des IA.</p>
<p><em>The New Ghost</em> (Robert Hunter, 2010): Un tout petit graphic novel. Quelques pages à peine, mais je suis conquis. Rob Hunter est un illustrateur à la base, et ça se voit. La mise en page est superbe. Discrète et sensible, les cases de parlent et se répondent entre elles. J'ai beaucoup pensé à Kentucky Route Zero en lisant cette histoire. Il y a ce même désir de faire du “magic realism”, c'est très beau.</p>
<p>J'hésite à l'acheter pour pouvoir le feuilleter quand l'envie me prend, et soutenir l'auteur. Une belle découverte dans tous les cas. <strong>Je vous recommande de le lire.</strong></p>
<p><em>Morphine</em> (Juliette Fournier, 2012): La couverture m'a fait penser à Beautiful Bones: Sakurako’s Investigation.</p>
<p>A l'intérieur, on est loin du croisement entre Miyazaki et Lynch annoncé en gros en quatrième de couverture, n'exagérons rien; l'univers est chatoyant, les personnages assez singuliers, et ça se lit très bien, presque trop bien. Je suis ressorti un peu sur ma faim. La fin demande une suite, ou au moins une deuxième histoire, parce que là c'est un peu trop propre, scolaire, type première BD après le diplôme. Quelque chose de sympathique, mais d'oubliable.</p>
<p><strong>Livres</strong></p>
<p><em>Pouvoir des jeux vidéo</em> (Collectif, 2013): Ensemble irrégulier. Certains textes sont intéressants (le rapport de la médiatrice décryptant les attitudes des visiteurs face à l'objet jeu traité comme une pièce de musée), d'autres le sont moins et tombent un peu dans la tautologie et l'analyse superficielle (toujours ce problème de vouloir absolument tisser des liens entre le jeu et le cinéma, ça devient lassant à la longue).</p>
tag:quelquesminutesdevotretemps.svbtle.com,2014:Post/des-dcouvertes-culturelles-janvier-20162016-02-01T12:58:24-08:002016-02-01T12:58:24-08:00des découvertes culturelles (janvier 2016)<p>Un mois particulièrement riche, notamment dans la section des animes. Je ne vais pas tout lister cependant, car je me suis souvent arrêté au premier ou au troisième épisode pour certaines séries.</p>
<p><strong>Films</strong></p>
<p><em>Top Rooty tooty point and shooty</em> (Tony Scott, 1986): je l'ai regardé, je l'ai oublié. Je ne m'explique pas sa place dans la liste des 500 meilleurs films selon Empire. N'y avait-il vraiment pas mieux que Top Rooty tooty point and shooty pour l'inclure dans les 500 ? Vraiment ? Même en cherchant un peu ?</p>
<p><em>The Bourne Identity</em> (Doug Liman, 2002): une impression d'avoir vu ce genre de films cent fois.</p>
<p><em>The Bourne Supremacy</em> (Paul Greengrass, 2004): la femme-trophée, la femme-objet se fait tuer dès le début du film. Expédié, ni vu ni connu. C'était bien la peine de la maintenir en vie dans le précédent opus. La caméra bouge tout le temps, le réalisateur a la tremblotte, c'est très triste.</p>
<p><em>28 Days Later</em> (Danny Boyle, 2002): j'aime la réinterprétation que fait ce film de certains passages de la Bible, notamment le déluge, Adam et Eve, l'arche de Noé.</p>
<p><em>A History of Violence</em> (David Cronenberg, 2005): la famille comme élément indissociable, où tous les membres ne forment qu'une entité. Si l'un d'entre eux mute, c'est tout le corps qui change. Le poison entré par le père affecte les enfants, la mère. De l'intérieur, la famille nucléaire se déchire. Il faut expurger le mal, le faire sortir pour retrouver un fonctionnement normal. Mais c'est trop tard, rien ne sera plus vraiment comme avant désormais. <strong>Je vous recommande de le regarder</strong></p>
<p><em>High Fidelity</em> (Stephen Frears, 2000): que cet homme à la morale hautement discutable, qui affiche son cynisme et son mépris envers les femmes, puisse trouver une fin heureuse me donne envie de vomir. A côté de ça, toutes les références musicales ne m'ont guère atteintes, ce n'est pas mon univers musical, loin de là.</p>
<p><em>Atonement</em> (Joe Wright, 2008): une photographie et un sens de la mise en scène évidents. On peut qualifier le réalisateur de maniériste, il n'empêche qu'il est allé au bout de son projet, sans faillir ni en faire trop. <strong>Je vous recommande de le regarder.</strong></p>
<p><em>2001: A Spaaaaace Odyssey</em> (Stanley Kubrick, 1968): visionnage annuel. Toujours aussi splendide. <strong>Je vous recommande de le regarder.</strong></p>
<p><em>Dog Day Afternoon</em> (Sidney Lumet, 1975): l'art de faire un film avec trois bouts de ficelles et une trame famélique. On a pitié de ces braqueurs amateurs, de ces policiers pris au piège entre la foule et les médias.</p>
<p><em>Soshite chichi ni naru</em> (Hirokazu Koreeda, 2013): ce fut agréable, mais pas transcendant. Quelques plans qui ont du sens, mais tout le reste traîne un peu la patte.</p>
<p><em>Samsara</em> (Ron Fricke, 2011): film beaucoup plus agressif que le premier au niveau de la critique de la société consumériste. Des images magnifiques, une réalité dure à avaler. <strong>Je vous recommande de le regarder.</strong></p>
<p><em>Le Garçon et la Bête</em> (Mamoru Hosoda, 2016): j'ai mieux apprécié ce film que tout le reste de la filmographie de Hosoda. Moby Dick est le mythe de ces deux derniers siècles, à n'en pas douter, mais l'adapter reste difficile. Hosoda semble prendre la métaphore un peu trop littéralement, c'est dommage. <strong>Je vous recommande de le regarder.</strong></p>
<p><strong>Séries</strong></p>
<p><em>Gakusen Toshi Asterisk</em> (A-1 Pictures, 2015) - saison 1 (12 épisodes): rien de nouveau sous le soleil. Un garçon invincible et son petit comité exclusivement féminin. Une école pour adolescents doués pour la magie. Circulez, il n'y a rien à voir.</p>
<p><em>Sakurako-san no Ashimoto ni wa Shitai ga Umatteiru</em> (TROYCA, 2015) - saison 1 (12 épisodes): ce ne sera pas l'anime de l'année, mais il est rafraîchissant au milieu de tous les harems. La relation entre l'apprenti et la détective est charmante. Cette dernière est obsédée par les os, mais ça n'en fait pas pour autant un monstre de maniérismes et de TOCs à la Sherlock sauce BBC, et c'est agréable. <strong>Je vous recommande de la regarder.</strong></p>
<p><em>Concrete Revolutio: Choujin Gensou</em> (Bones, 2015) - saison 1 (13 épisodes): la narration, fragmentée, exigeante, mystérieuse, peut lasser au bout d'un moment. Certains animes croient qu'il suffit de ne pas mettre les événements dans le fil chronologique pour rendre le tout plus intéressant, et tombent dans le piège de l'artificialité. <em>Baccano</em>, par exemple. <em>Concrete Revolutio</em> est au bord du trou et manque d'y tomber parfois, mais le propos global le sauve <em>in extremis</em>. Un deuxième visionnage me paraît nécessaire cependant. Je ne sais pas si j'ai tout saisi. <strong>Je vous recommande de la regarder</strong></p>
<p><em>Shimoneta to Iu Gainen ga Sonzai Shinai Taikutsu na Sekai</em> (J.C Staff, 2015) - saison 1 (12 épisodes): ce fut très sympathique mais très irrévérencieux. En tapant en dessous de la ceinture constamment on atteint une forme de comédie exacerbée qui peut fatiguer mais ça reste regardable. Je pense distinguer une petite critique de la société japonaise, mais c'est difficile de trouver de la substance au milieu des situations graveleuses.</p>
<p><em>Rokka no Yuusha</em> (Passione, 2015) - saison 1 (12 épisodes): au début je n'ai pas trop vu l'intérêt, et puis l'intrigue s'installe, lentement. Je me dis que ça aurait pu être mieux si ça n'avait pas été un anime et les travers du médium i.e les personnalités unidimensionnelles et forcées.</p>
<p><strong>Manga</strong></p>
<p><em>Shingeki no Kyojin</em> (Hajime Isayama), chapitre 77: comme d'habitude.</p>
<p><strong>Livre</strong></p>
<p><em>Introduction aux enjeux artistiques et culturels des jeux vidéo</em> (Sébastien Genvo, 2003): franchement moyen, après m'être renseigné dessus j'ai appris que c'était le mémoire de Master que l'auteur a réussi à faire éditer. Il y a trop d'approximations, voire d'erreurs factuelles (non, Pac-Man n'a pas nécessité 800 personnes pour le développer) et de généralités pour en ressortir satisfait.</p>
tag:quelquesminutesdevotretemps.svbtle.com,2014:Post/des-rsolutions-20162016-01-04T09:55:48-08:002016-01-04T09:55:48-08:00des résolutions pour 2016<p>Si je les écris ici, c'est pour les graver grâce au pouvoir de l'écrit intemporel et pouvoir les relire lorsque ma volonté vacille, un peu à l'image de la lumière d'Elendil.</p>
<p><strong>Explorer le cinéma</strong></p>
<p>L'année dernière j'ai regardé 74 films, la majorité pour la première fois et dans le cadre de mon voyage à travers <a href="http://www.empireonline.com/movies/features/500-greatest-movies/">la liste des 500 meilleurs films selon Empire</a>, voyage commencé il y a un an et demi désormais. Il est temps de passer à la vitesse supérieure et d'avancer dans cette liste qui regorge de découvertes. Actuellement arrivé à la 451ème place, en partant d'en bas donc, je me fixe comme objectif cette année de remonter au moins jusqu'à la 250ème, soit 200 films. A côté de cela, je me laisse aussi le droit et le plaisir de découvrir des œuvres qui ne sont pas sur cette liste, évidemment.</p>
<p><strong>Explorer ma bibliothèque Steam</strong></p>
<p>Comme tout joueur possédant une bibliothèque Steam, la mienne est composée d'un nombre indécent de titres encore jamais lancés. Que cette année 2016 soit placée sous le signe de la complétude dans ce domaine-là. Je me fixe également comme devoir, allons-y franchement dans le terme, de ne pas acheter de jeux sur Steam pendant un an. Cette résolution n'est pas nouvelle, le dernier achat remonte au 28 septembre, et j'entends la respecter jusqu'au 28 septembre 2016.</p>
<p><strong>Explorer ma ludophilie</strong></p>
<p>A côté des jeux sur Steam, il reste tout l'héritage passé à explorer, et j'entends bien le faire en 2016. Pour m'aider, j'ai dressé une liste similaire au <em>watching</em> ou <em>book challenges</em> qui fleurissent annuellement, appelé tout simplement <a href="http://www.senscritique.com/liste/Gaming_Challenge_2016/1147815"><em>gaming challenge</em></a>, dans la continuité. 50 jeux choisis sur le volet selon des critères variés. J'avais déjà fait ce petit défi l'année dernière, avec un résultat final de 12 jeux sur 50 explorés, soit 24%. Pour 2016, fixons-nous 50%, ce serait déjà bien. Et puis que cette nouvelle année me permette de découvrir de nouvelles aventures en terres ludiques, sans critères ni contraintes, juste pour le plaisir de jouer.</p>
<p><strong>Lire un peu plus</strong></p>
<p>Parce que la littérature fait partie de mes premières racines (et notamment mon parcours scolaire/universitaire), mais en grandissant l'arbre que je suis a fini par s'en détacher un peu, jusqu'à devenir plus mangrove que chêne. J'espère pouvoir découvrir plus de nouvelles œuvres littéraires cette année, et renouer avec ma liseuse qui m'attend sagement, et me regarde m'agiter dans ce vaste monde (le réel et le virtuel) en attendant de revenir entre mes mains. Première étape de cette résolution: vérifier sa batterie. Deuxième étape: aller à la bibliothèque et renouveler l'abonnement. Nous voilà partis, Cyrano.</p>
<p><strong>Être plus régulier et rigoureux dans mon écriture</strong></p>
<p>Je suis quelque peu éparpillé, fragmenté dès qu'il s'agit d'écrire. Entre ici, Medium, Wordpress, Tumblr et les autres, je divise mon énergie, chasse plusieurs lapins et finit par n'en ramener aucun au foyer. Puisse 2016 me permettre de concentrer mes efforts et d'être plus régulier, rigoureux et organisé dans la gestion et l'alimentation de mes divers refuges sur Internet. S'occuper de ce qui existe avant de penser à en rajouter.</p>
<p><strong>Faire 1000 grues en papier</strong></p>
<p>La démarche m'a toujours intéressé. Mon amie est partante, alors nous allons nous y mettre prochainement.</p>
<p><strong>Chercher l’interaction, le dialogue</strong></p>
<p>Avec vous, ceux qui me lisent, où que vous soyez, quoi que vous lisez. Que ce soit sur Twitter, Medium, Sens Critique, n'importe où. Puisse 2016 apporter des échanges entre nous, des découvertes, et établir des liens de vous à moi, de moi à vous. Car si j'écris principalement pour moi, le publier est par définition dirigé vers vous.</p>
<p><strong>Être plus rigoureux dans mon activité physique</strong></p>
<p>Je suis nonchalant par nature, et sportif par envie. Les deux facettes se contredisent, et il en résulte une activité physique irrégulière, qui fluctue selon les périodes et le désir du moment. Je n'ai pas d'excuses, je n'en veux pas de toute façon et n'en créerai pas de nouvelles. On se motive, on prend les haltères, les chaussures, et on part transpirer un peu en 2016. Ça ne peut être que bénéfique.</p>
<p><strong>Passer quelques minutes par jour à méditer</strong></p>
<p>Parce que la méditation me plaît. Parce que ne rien faire, c'est aussi faire quelque chose. Parce qu'avant de trouver les autres, il faut se retrouver soi en premier.</p>
<p>Dans l'ensemble, je souhaite faire de 2016 une année d'épanouissement personnel, pour étendre l'horizon de mon cube, celui dans lequel je vis et pense, celui que nous avons tous autour de nous et qui nous limite, nous définit et nous façonne. Que 2016 me permette de me développer, sur tous les niveaux, et grandir toujours plus pour devenir un meilleur être humain. C'est la seule forme de capitalisme acceptable, le capitalisme interne.</p>
tag:quelquesminutesdevotretemps.svbtle.com,2014:Post/des-dcouvertes-culturelles-dcembre-20152016-01-02T16:49:54-08:002016-01-02T16:49:54-08:00des découvertes culturelles (décembre 2015)<p>Dernier mois de cette année, avant de commencer la nouvelle. Dernière tour de tables pour 2015, histoire de revenir sur les découvertes de ce mois-ci.</p>
<p><strong>Films</strong></p>
<p><em>Batman</em> (Tim Burton, 1989): C'est d'un kitsch suranné, toujours une épreuve pour moi de replonger dans les films des années 80. Je me suis endormi vers la fin, au moment où le Joker était sur le point de faire exploser toute la ville, si je me rappelle bien. Un enjeu dramatique qui m'a tout à fait passionné.</p>
<p><em>Baraka</em> (Ron Fricke, 1992): de très belles images, qui nous invitent à voyager mais dans notre cerveau, le long des pensées qui se forment en parallèle avec les panoramas du film. Contemplatif. <strong>Je vous recommande de le regarder.</strong></p>
<p><em>Star Wars: The Force Awakens</em> (J.J Abrams, 2015): Disney, dans son cynisme artistique et grâce à sa main-mise sur les franchises désormais, peut s'offrir le luxe de ressortir la même soupe aux spectateurs peu regardants, presque 30 après la première tournée. Les louches sont dehors, on racle le bol, mais hélas il n'y a plus grand-chose à manger, tous les légumes sont vieux et gâtés. La Force, c'est avant tout le cycle de la vie, un éternel recommencement ?</p>
<p><em>Devdas</em> (Sanjay Leela Bhansali, 2002): mon tout premier film de Bollywood. Derrière la pauvreté du langage cinématographique, la faiblesse d'un scénario convenu, les dialogues précieux et l'excès dans les décors, on trouve toutefois des danses évocatrices, des jeux de regard, une sensualité sans nudité, et des couleurs partout à l'écran.</p>
<p><strong>Séries</strong></p>
<p><em>One-Punch Man</em> (MadHouse, 2015) épisode 10 à 12: deux épisodes pour clore cette première saison, qui en amènera une autre, je l'espère. Le meilleur reste à venir. <strong>Je vous recommande de la regarder.</strong></p>
<p><strong>Musique</strong></p>
<p><em>Opus Eponymous</em> (Ghost, 2010)<br>
<em>Infestissumam</em> (2013)<br>
<em>Meliora</em> (2015): je mets les trois dans le même panier, à quoi bon écrire trois petits commentaires et les différencier pour trois albums d'un même groupe qui ne fait que recycler ? Soyons économes nous aussi, ne perdons pas notre temps: Ghost fait dans l'imitation lui aussi, à coups d'iconographies chrétiennes (mais le bon côté, voyez-vous, celui avec des cornes), de Mercyful Fate et de déguisements. Dans le monde du métal, rien de nouveau sous le soleil de Satan, hélas.</p>
<p><strong>Mangas</strong></p>
<p><em>Shingeki no Kyojin</em> (Hajime Isayama), chapitre 76: chaque mois amène son chapitre et chaque mois mon commentaire à son propos diminue en longueur. C'est Shingeki no Kyojin, une nouvelle fois. Que dire ?</p>
<p><em>One-Punch Man</em> (ONE, 2009-), chapitre 1 à 104: j'y vois un transgressement des codes des <em>shounen</em>, bien sûr, un ton parodique et parfois cynique, évidemment, mais j'y vois aussi du Nietzsche, du fatalisme, du Dr Manhattan de <em>Watchmen</em>, et bien d'autres choses. Il faut que je réfléchisse encore un peu pour mettre en ordre mes pensées sur One-Punch Man, l'oeuvre mérite qu'on s'y attarde. <strong>Je vous recommande de le lire.</strong></p>
<p><strong>Jeux</strong></p>
<p><em>Bloodworm</em> (Jonathan Whiting, 2015): un petit jeu fait pour Ludum Dare. Des bruitages fait maison, une mécanique de jeu qui mélange <em>Snakebird</em> et <em>Snake</em>, de l'action, quelques moments distrayants.</p>
<p><em>Knossu</em> (Jonathan Whiting, 2015): une ambiance certaine. J'ai pensé à l'épileptique <em>Slave of God</em> d'increpare en y jouant. La même sensation de se perdre dans l'écran, les couleurs, les déformations qui attirent le regard. Et ce son, cette hantise qui nous suit et nous pourchasse, tandis qu'on arpente ce labyrinthe de lumière et de géométrie non-euclidienne. Fascinant. J'en redemande encore. <strong>Je vous recommande d'y jouer.</strong></p>
tag:quelquesminutesdevotretemps.svbtle.com,2014:Post/des-dcouvertes-culturelles-novembre-20152015-12-01T04:43:24-08:002015-12-01T04:43:24-08:00des découvertes culturelles (novembre 2015)<p>Qu'avons-nous ce mois-ci ?</p>
<p><strong>Films</strong></p>
<p><em>2 automnes 3 hivers</em> (Sébastien Betbeder, 2013): une oeuvre anecdotique. C'est difficile de transmettre quoi que ce soit à travers les vies de bourgeois parisiens, malheureusement, ce n'est pas un univers qui me concerne, et j'aimerais ne jamais en faire partie si possible. Forcément, ça limite l'impact. On regrettera aussi une imagination pauvre et appauvrie qui nous ressert du plan en face caméra à n'en plus finir. Exercice de style ? Sans doute. Cache-misère ? Certainement.</p>
<p><em>Ikiru</em> (Akira Kurosawa, 1952): C'est tout de même autre chose que les tribulations de deux Parisiens. Une histoire poignante, un personnage principal qui crève l'écran avec sa tristesse, sa résignation, son dos courbé et ses yeux fuyants. On compatit jusqu'au bout au sein de ce système, cet ennemi de la vie, ce purgatoire fait de protocoles, démarches administratives et autres gymnastiques. Certains plans sont magnifiques, immobiles, empathiques, jamais voyeurs, toujours sensibles. <strong>Je vous recommande de le regarder.</strong></p>
<p><em>Raiders of the Lost Ark</em> (Steven Spielberg, 1981): C'est sympathique, ça ne restera qu'un -grand ?- film d'aventures cependant. Je n'ai pas d'atomes crochu avec le genre, aussi grandiloquent soit-il. C'est le meilleur des quatre, tout de même, ça c'est indéniable.</p>
<p><em>Indiana Jones and the Temple of Doom</em> (Steven Spielberg, 1984): La première partie avance lentement, peu assurée, mais on s'accroche encore. Et puis la photographie vire au rouge, on passe trois quarts d'heure sous la montagne, devant un sacrifice qui n'en finit pas, et on s'ennuie. On s'ennuie comme ce n'est pas permis dans un film d'aventures. Ici, l'image se fait statique, rien ne bouge, c'est aux antipodes du principe de bouger dans tous les sens, faire des cabrioles, jouer aux aventuriers enfin. Dommage.</p>
<p><em>Indiana Jones and the Last Crusade</em> (Steven Spielberg, 1989): Je n'en retiens plus grand-chose déjà, il m'est déjà sorti de la tête. Il y avait un concept intéressant à propos du Graal qui ne pouvait pas sortir de son carcan, j'ai bien aimé. Le reste, c'est déjà dans mes limbes.</p>
<p><em>Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull</em> (Steven Spielberg, 2008): Aïe, aïe, aïe. C'est un peu brouillon, les dialogues et les acteurs sentent la nostalgie, et moi je n'aime pas la nostalgie, c'est une bien piètre compagnonne de route.</p>
<p><strong>Jeux vidéo</strong></p>
<p><em>Pid</em> (Might and Delight, 2012): J'ai souffert, mais j'en suis arrivé à bout. Le voyage valait le détour, mais est-ce que tout le monde pourra en profiter ? Je ne pense pas, et c'est dommage. Il y a des choses qui méritent d'être vus dans ce jeu, certaines scènes, certains niveaux, mais il faut tellement souffrir pour y arriver. Beaucoup seront laissés sur le carreau. Regrettable. <strong>Je vous recommande d'y jouer, d'essayer en tout cas.</strong></p>
<p><em>Sandstorm</em> (Daniel Linssen, 2015): <em>Journey</em> sans la mise en scène, sans la poésie pré-mâchée. Tout comme son pendant désertique, ce n'est pas la destination qui est importante, mais le trajet pour y arriver. Se perdre dans <em>Sandstorm</em> provoque un sentiment particulier. Aussi, je déteste ce chameau. <strong>Je vous recommande d'y jouer.</strong></p>
<p><em>FFFFFF</em> (Daniel Linssen): Rejoué à l'occasion. Efficace, frustrant, rapide. Flappy Bird, pour toute la haine suscitée, à tort, restera une oeuvre qui me manquera pour sa candeur et son attitude vis-à-vis des joueurs, ces consommateurs rois.</p>
<p><em>Busy Busy Beaver</em> (Daniel Linssen, 2014): Distrayant, les contrôles sont nerveux. Daniel Linssen est quelqu'un à suivre de près, ses dernières productions sont tout à fait intéressantes.</p>
<p><strong>Musique</strong></p>
<p><em>The Sun and Moon OST</em> (Dubmood, 2015): Toutes les pistes ne sont que des variations d'une même mélodie, avec des thèmes émergents et combinés. En dehors du jeu, c'est difficile d'apprécier, mais j'ai voulu écouter quand même, pour me faire une idée de l'ambiance, avant de m'essayer au titre, un jour.</p>
<p><strong>Séries</strong></p>
<p><em>One Punch Man</em> (MadHouse, 2015), épisode 1 à 9: Une qualité d'animation qui met bien en valeur les scènes d'action, primordiales dans cette oeuvre. <em>One Punch Man</em> est ce que <em>Kill La Kill</em> aurait pu être, si ça avait suivi jusqu'au bout son premier but. Le mélange de cynisme et d'absurde qui fait le fond de l'anime permet d'effectuer une jolie introspection au cœur des <em>shounen</em>. <strong>Je vous recommande de le regarder.</strong></p>
<p><strong>Mangas</strong></p>
<p><em>Shingeki no Kyojin</em> (Hajime Isayama), chapitre 75: On avance, on avance.</p>
<p><strong>Expositions</strong></p>
<p>Cité du chocolat Valrhona, Tain l'Hermitage: Déçu par ce musée qui est plus une excuse pour y accoler une boutique en fin de parcours qu'autre chose. Non pas que ce qui est proposé dedans n'est pas intéressant, et puis les dégustations à l'intérieur sont appréciables, mais on en ressort avec un vague sentiment d'avoir perdu son temps et de ne pas avoir appris grand-chose. Les enfants s'en sortent mieux, je pense.</p>
tag:quelquesminutesdevotretemps.svbtle.com,2014:Post/des-dcouvertes-culturelles-octobre-20152015-11-02T13:22:41-08:002015-11-02T13:22:41-08:00des découvertes culturelles (octobre 2015)<p>Beaucoup d’œuvres ce mois-ci.</p>
<p><strong>Films</strong></p>
<p><em>Mystery</em> (Ye Lou, 2012): De Ye Lou, je ne connais rien, si ce n'est qu'il fait partie de cette fameuse sixième génération de réalisateurs chinois, ceux qui ont souvent des problèmes avec le gouvernement chinois (mais qui n'en a pas ?). <em>Mystery</em> semble s'inscrire dans les thèmes fétiches du réalisateur, l'amour, l'obsession, les relations entre les individus. Un triangle amoureux où les deux femmes se connaissent et commencent à se livrer une guerre psychologique sans merci autour d'un homme qui n'arrive pas à se décider et se joue d'elles, malgré lui ? Derrière un semblant de thriller et de mystère, c'est le mot, <em>Mystery</em> explore le quotidien d'un couple pluriel fracturé. Le grain de l'image est particulièrement agréable, la photographie met en valeur les visages de ces individus torturés. <strong>Je vous recommande de le regarder.</strong></p>
<p><em>Le bon plaisir</em> (Francis Girod, 1984): Le film est classé en comédie dramatique, et dans un sens je comprends la démarche derrière cette étiquette. En partant d'une histoire fictive mais pas trop sur un enfant caché, une guerre de pouvoir et d'influence, le risque d'un scandale présidentiel, le film parvient à insérer des moments de comédie burlesque tout à fait délicieux, notamment grâce à une maîtrise des dialogues et des bons mots prononcés par des acteurs pince-sans-rire, en particulier le grand chef suprême de la République, Jean-Louis Trintignant, incroyable. Mais au-delà de ces touches d'humour fines, le film reste tout de même un drame, celui des individus liés au pouvoir, à l'abus d'influence, et au milieu de tout ça des vies cachées qui ne demandent qu'à éclater au grand jour, hélas. <strong>Je vous recommande de le regarder.</strong></p>
<p><em>Ipu, Condamné à vie</em> (Bogdan Dumitrescu-Dreyer, 2013): On pourrait recommander le film ne serait-ce que pour voir Depardieu parler anglais dedans, c'est un délice pour les oreilles. Autrement, il y a également un burlesque macabre et glauque à ne pas manquer, notamment dans une séquence en particulier que je n'oublierai pas de sitôt. La fin semble avoir été altérée, apparemment, et j'imagine aisément pourquoi. Dommage, celle que j'avais en tête et qui était sans doute la vraie fin initiale donnait plus de profondeur à l'oeuvre.</p>
<p><em>Guardian of the Galaxy</em> (James Gunn, 2014): C'est un film Marvel. Que voulez-vous rajouter de plus ? C'est un film calibré, en auto-pilote, du début à la fin. Tout est vu, tout a été vu. Moins bête que les autres ? Plus décalé ? Plus joli ? Certes. Ça ne reste qu'à l'échelle Marvel, une échelle qui se regarde le nombril, encouragé par les milliards de bénéfices. Tout est relatif, dit-on.</p>
<p><em>Event Horizon</em> (Paul W.S Anderson, 1998): J'en attendais quelque chose d'autre. J'ai dû me tromper dans la marchandise quelque part, on ne m'y reprendra plus. Une ambiance qui sentait bon <em>Alien</em> au début, et qui finit par tourner en grossier film d'horreur, avec des effets particulièrement vieux, pour un film de 98 j'ai eu l'impression de voir quelque chose filmé quinze ans plus tôt, c'est inquiétant.</p>
<p><em>Jupiter Ascending</em> ( Andy et Lana Wachowski, 2015): Le frère et la sœur Wachowski ont trouvé le bon filon avec <em>Matrix</em> et depuis ils essaient désespérément de le maintenir en vie, envers et contre tout. Mais ça ne marche pas, ça ne marche plus, il faut passer à autre chose, le passé est terminé. On retrouve dans ce film toute la richesse et l'extravagance du duo, sans la maîtrise et le propos qui va derrière. C'est comme voir un chien dans un parc, mais son propriétaire a oublié la laisse, et nous ne sommes pas dans un parc, on est dans une rue piétonne, et c'est inapproprié. Que d'explosions, que de visuels, que de grandiloquence, tout ça pour une histoire niaise, des dialogues vides, des acteurs qui chuchotent, et un ennui profond. Néo est mort pour nous sauver, il serait temps d'arrêter de vouloir le ressusciter, ça va à l'encontre du propos, enfin. Ne respectent-ils donc même plus leur propre mythologie ?</p>
<p><em>Big Hero 6</em> (Chris Williams et Don Hall, 2015): De bonnes choses mais des mauvaises aussi. La Marvel-isation se fait sentir, le calibrage pour toucher le public vaguement favorable à l'ambiance nippone aussi. Si il y a bien une chose que je n'aime pas dans un film (dans une oeuvre quelle qu'elle soit, en vérité), c'est de me sentir visé. C'est de la manipulation, ça marche, c'est recherché pour, on dépense des millions pour bien cibler, c'est un coup bas et peu ambitieux. C'est encore pire de sentir toute la machine marketing derrière, pour faire mouche. Faire de Baymax un marshmallow tout rond, tout mignon quand dans les comics originaux c'est un dragon vert hideux, c'est pernicieux et chargé d'intentions mercantiles qui m'empêchent d'apprécier le produit (car c'est un produit) final. A voir tout de même pour l'animation, fluide, et l'univers futuriste un petit peu innovant. Par contre, San Fransokyo, vraiment ? La prochaine fois, ce sera New Fukushima ?</p>
<p><em>La stanza del figlio</em> (Nanni Moretti, 2001): <em>La chambre du fils</em> en bleu-blanc-rouge. Un drame autour du deuil. Efficace, sensible dans son traitement du choc, notamment à travers la réaction des personnages. Chacun le vit différemment et cherche chez les autres la béquille pour trouver l'appui, le point d'ancrage. Je regretterai personnellement une fin un petit peu bâclée. Je comprends la démarche, mais j'aurais aimé en voir plus, juste quelques minutes de plus, pour faire le tour du sujet.</p>
<p><em>The Thing</em> (John Carpenter, 1982): les quatre prochains films, celui-ci inclus, ont été revus dans le cadre de la Nuit de la Peur du festival Lumière. L'occasion de voir sur grand écran des œuvres que je n'avais vu qu'en 720p, grand maximum. <em>The Thing</em> reste immaculée. J'y ai découvert une chose que je n'avais pas pensée avant, alors le visionnage fut bénéfique. Le cri de la Chose est toujours aussi terrifiant.<br>
<strong>Je vous recommande de le regarder</strong></p>
<p><em>Night of the Living Dead</em> (George A. Romero, 1968): Ça a quand même sacrément vieilli. Il faut être indulgent, le film a quand même lancé le genre ou presque. Ce n'est pas rien.</p>
<p><em>Insidious</em> (James Wan, 2011): Efficace, jusqu'à un certain point, et puis ça bascule dans du visuel. Dès lors, l'appréhension disparaît, remplacée par des jumpscares, procédé presque physique facile, moins savoureux. Ça reste tout de même une référence dans le genre, je pense, du moins pour la dernière décennie.</p>
<p><em>Evil Dead</em> (Sam Raimi, 1983): J'avais déjà trouvé ça ridicule il y a quelques années quand je l'ai vu pour la première fois, ça n'a pas changé sur grand écran. C'est même pire. Les années 80, c'était vraiment quelque chose tout de même. Quel dommage de ne pas les avoir vécu pour me joindre aux autres dans leurs louanges de leurs “classiques” à base de <em>CGI</em> balbutiants et de “cool attitude”. Et de coupes de cheveux improbables.</p>
<p><em>Hotel Transylvania</em> (Genndy Tartakovsky, 2013): Grosse déception. De l'humour forcé, presque meme-esque, une animation en élastique qui n'a pas de consistance, une histoire qui ne raconte pas grand chose. Sony Pictures persiste; parfois ça fait des choses biens, ça fait <em>Tempête de boulettes géantes</em>, et parfois ça ne réussit pas, ça fait <em>Hotel Transylvania</em>, ainsi va la vie.</p>
<p><em>Crash</em> (Paul Haggis, 2004): Les réactions soulevées par le film sont plus intéressantes que le film en lui-même, car elles permettent de mettre à jour les positions des spectateurs face au problème du racisme, et l'essence même de ce sujet.</p>
<p><em>Unbreakable</em> (M. Night Shyamalan, 2000): On partait vraiment, vraiment bien. Un super héros ordinaire, pris non pas dans le mouvement, dans les actes, mais à sa naissance. Un travail sur la mythologie des <em>comics</em> qui nous plongeait au cœur du propos. Et puis Shyamalan et son goût du twist vient ruiner la chose. C'est comme les Wachowski. Ces gens-là ont eu un succès, et depuis ils courent après. <em>Le Sixième Sens</em> était bon, merci, on passe à autre chose s'il vous plaît. Il reste tout de même un très bon travail au niveau des plans et de l'image. Shyamalan a le sens du cadre, c'est évident, il ne manque plus que le sens du récit (et surtout la capacité à le terminer sans passer par un twist) et ça sera bon. On y croit.</p>
<p><em>Speed</em> (Jan de Bont, 1994): Typiquement un film que j'appelle personnellement un film VHS, parce qu'il s'inscrit dans cette époque des VHS, cette bonne vieille époque avec des jaquettes toutes plus étonnantes les unes que les autres. On se met dans le canapé, on lance la cassette et on est parti, deux heures d'action non-stop, des gueules impayables (Keanu est passé maître dans cette catégorie il faut dire), un scénario qui tient sur un timbre-poste, des dialogues qui sentent bon le fromage. Du pur divertissement.</p>
<p><em>Fear and Loathing in Las Vegas</em> (Terry Gilliam, 1998): un film complètement fou, le père des <em>Very Bad Trip</em> sans aucun doute, mais avec plus de subtilité, si tant est qu'on peut parler de subtilité dans un film où deux individus vont à Las Vegas avec plus de drogues que de sang dans leurs corps. Techniquement solide, certains plans sont à tomber, de l'inventivité certaine pour retranscrire dans un langage cinématographique l'effet des stupéfiants. Je pense qu'il y a une critique de l'abus des-dits drogues et de la folie qui entoure Las Vegas, mais ça me semble dilué dans trop de couches d'excentricité pour vraiment la saisir. Un deuxième visionnage semble requis, mais je n'ai pas la force de le faire, pas tout de suite en tout cas.</p>
<p><strong>Séries</strong></p>
<p><em>The 100</em> (Jason Rothenberg, 2014) Saison 1, épisode 1: peut-on faire plus stupide que ce premier épisode ? Je ne sais pas, mais la compétition démarre fort avec <em>The 100</em>. Voir ces adolescents, tous modèles de beauté, pseudo-criminels, essayer de nous faire croire à un remake de The Lost, Battle Royale, et Koh-Lanta a de quoi faire rire, c'est sûr. Ça transpire la tension sexuelle et les regards en biais pour susciter l'envie d'écrire des fan-fictions et d'agiter la sphère Tumblr. Préparez les gifs, ce soir c'est moi qui paie la tournée.</p>
<p><em>Under the Dome</em> (Brian K. Vaughan, 2013) Saison 1, épisode 1: Tout est expédié bien vite, je trouve. On sent venir les complications à des kilomètres. C'est du King, alors il y aura forcément des histoires de familles, des passés qui remonteront à la surface, un peu de mystère ausssi, sans doute. Le jeu d'acteur n'est pas très convaincant, cependant, il va falloir faire mieux que des gueules de ruraux vivant dans le fond du Wyoming pour me donner envie de continuer.</p>
<p><em>Stargate Universe</em> (2009) Saison 1, épisodes 1 à 9: Jusqu'à présent, c'est du sous-Battlestar Galactica, et c'est dommage parce que la force de Stargate, c'était l'exploration, le mystère, ce sentiment de partir à l'aventure à chaque fois qu'on traverse la Porte des Etoiles. Là, ils sont tous coincés sur un vaisseau et passent leur temps à s'engueuler, forcément on fait grise mine. L'aventure consiste à savoir qui finira avec qui. Les pronostics vont déjà bon train, certains ont déjà lancé les hostilités. Moui. Je continue pour voir où ça va, mais c'est mal parti.</p>
<p><strong>Mangas</strong></p>
<p>Shingeki no Kyojin (Hajime Isayama), chapitre 73 et 74: de l'action ! Du dynamisme ! Des stratégies ! Enfin ! L'histoire avance, les choses se mettent en place, il va y avoir des conséquences très bientôt, je commençais presque à désespérer. Je me répète, mais les chapitres avant ceux là seront un enfer à regarder dans l'adaptation anime. Préparez les dialogues non-coupés au kilomètre.</p>
<p><strong>Jeux vidéo</strong></p>
<p><em>Mole Mania</em> (Gameboy, Nintendo, 1996): un jeu qui ne paie pas de mine, et pourtant, quelle intelligence dans les tableaux. Des puzzles corsés, de la variation dans les mécaniques, un rythme soutenu mais qui laisse parfois respirer le temps de finir quelques tableaux. Une bonne surprise. <strong>Je vous recommande d'y jouer.</strong></p>
<p><em>Steam Rogue</em> (Flash, Adventure Islands, 2014): un petit jeu flash très sympathique. Il pourra en frustrer quelques-uns. L'ambiance graphique est très approprié, le robot à vapeur mignon comme tout. Il y a un petit côté <em>Pause Ahead</em> dans l'exécution.</p>
<p><em>Tail Concerto</em> (Psone, CyberConnect 2 et Bandai, 1998): plus court que dans mes souvenirs d'enfance. Charmant, pas difficile pour un sou. Il ne restera pas dans les annales, mais beaucoup sont dans le même cas, plus qu'on ne le pense. Il n'a pas de prétention autre que d'introduire les enfants aux jeux d'aventure et de plate-formes, et je pense qu'il a réussi son coup. Je n'ai qu'une envie, c'est de me procurer sa suite spirituelle pour espérer continuer d'en découvrir plus sur ce monde à peine esquissé. <strong>Je vous recommande d'y jouer</strong></p>