des découvertes culturelles (août 2015)

Fin des vacances, reprise des visionnages réguliers grâce notamment à une liberté retrouvée sur un Internet non censuré par les bons et loyaux services de l'Etat. Comme dirait Susan Ashworth, “Thanks for nothing. Goodbye.

Cinéma

Das Beil von Wandsbek / La hache de Wandsbek (Falk Harnack, 1951): dans une Allemagne en proie à la montée lente et pernicieuse du nazisme, un honorable boucher se fait embobiner et s'embarque dans une sombre affaire avec le parti, afin de gagner sa vie, qui tournera finalement au cauchemar. Un film qui ne brille pas par sa mise en scène ni son histoire, mais qui a le mérite de montrer comment le nazisme a brisé des vies sur son passage, ainsi que la lente descente aux enfers des honnêtes gens qui ne demandaient rien, si ce n'est de pouvoir continuer à vivre décemment.

K-19, the Widowmaker (Kathryn Bigelow, 2002): on ferme les yeux sur Harrison Ford et Liam Neeson qui campent des officiers russes et on se concentre plutôt sur ce drame humain qui fut admirablement bien géré par le personnage joué par le premier acteur sus-cité, et épaulé par le deuxième. Dans ce huis clos somme toute classique, à base de sous-marin, d'incidents internes et de tension nucléaire en pleine Guerre Froide, on ose à peine s'imaginer à la place de ces hommes qui ont sacrifié leurs vies afin d'éviter une catastrophe qui aurait pu signer le début d'une troisième guerre mondiale, et qui ont choisi de rentrer dans la chambre de ce réacteur nucléaire défaillant, malgré les risques élevés de contamination radioactive. Je vous recommande de le regarder.

Séries

Star Wars: Clone Wars (2003): dans la série des Star Wars, on aime bien faire en sorte que les titres se ressemblent afin de bien provoquer la confusion. SW: Clone Wars, ainsi, ne doit pas être confondu avec SW: The Clone Wars, qui vient juste en-dessous sur cette liste. Le “the” fait toute la différence, voyez-vous…Toujours est-il que cette mini-série, très inégale, ne marquera pas les esprits. Choix d'animation curieux pour un propos qui se résume à des combats, du dynamisme et des batailles titanesques. Dialogues dispensables, mise en scène souvent paresseuse, histoire peu claire. Préférez la série qui va suivre.

Star Wars: The Clone Wars (2008) - saison 1, épisode 1 à 7: un the en plus, et la face du monde en est changé. Plus de moyens, plus de dialogues, plus d'action. Star Wars à l'état brut. Mais pas que. On semble voir poindre un début d'explications, un début de mythologies et d'univers qui se précise. Je regarde pour en apprendre un peu plus sur cet univers, littéralement.

Musique

Mouth Silence (Neil Cicierega, 2014): je n'ai aucune explication du pourquoi ni comment. Un thread sur reddit, une recommandation, et me voilà en train d'écouter un album de remix invraisemblable, mélangeant les chansons les plus populaires avec les bas-fonds de la culture meme-sque d'Internet. Pourquoi ? Il n'y a pas de réponse à cette question. Juste des rêves. Et une certaine fascination pour l'imagination sans limite de certains individus.

Mangas

Shingeki no Kyojin (Hajime Isayama, 2009) - chapitres 71 et 72: chaque fois que je reprends la lecture, je me pose la même question. Comment vont-ils faire pour adapter cet arc dans la série animée ? Comment vont-ils retranscrire ces pages et ces pages de dialogues, ces personnages fixes, qui ne font que se regarder parler et écouter les autres ? J'ai très peur du résultat final. Cela risque encore de tourner comme pour la saison 1, où le découpage à la hache du rythme avait fini par mettre du plomb dans l'aile de la série, à force de bailler entre chaque séquence d'action.

C'est tout pour ce mois-ci. On se voit le mois prochain !

 
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