Et si on parlait...

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de 2016 qui se termine et 2017 qui commence

2016 se finit. Pour beaucoup, ce fut une annus horribilis. J'y vois là néanmoins une certaine forme de mimétisme social qui consista à traiter cette année de tous les noms à chaque décès de personnes populaires afin de se faire bien voir sur Internet et autres lieux propices à l'épanchement meme-esque, forcément répétitif et masturbatoire par définition, comme si ces événements-là ne s'étaient pas produits auparavant.

Pourquoi 2016, et pourquoi pas 2015, année du décès de Wes Craven, Christopher Lee, Leonard Nimoy et tant d'autres ? Ou bien pourquoi pas 2014, qui vit la disparition de Joan Rivers, Robin Williams mais aussi Alain Resnais ? Les arcanes d'Internet sont secrètes. Qui sait quelle sera la nouvelle lubie pour 2017.

Dans tous les cas, 2016 fut pour moi une bonne année sur quasiment tous les plans. Elle m'a permis notamment de terminer mes études sur une note très positive...

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des découvertes culturelles (mai 2016)

L'été approche, j'ai hâte de retrouver la chaleur et le soleil.

Cinéma

Tim’s Vermeer (Teller, 2013): Documentaire fascinant. L'idée n'est pas de montrer que Vermeer est une fraude, ou que tout le monde peut faire du Grand Art, mais plutôt que derrière chaque oeuvre, il y a une méthode, une technique, des connaissances, une application aiguë, de l'observation, de la patience, de la rigueur, de l'imagination. Il faut démystifier cette idée que l'Art, c'est quelque chose d'inexplicable, qui vient du cœur, de l'inspiration, du génie, que sais-je. Nous n'avons pas détrôné les rois pour mettre les artistes à leur place, ces intouchables plus grands, plus forts, plus beaux que nous, avec leur Art sacré. Je vous recommande de le regarder.

Faux Contact (Eric Jameux, 2000): Dès qu'il y a eu la transition entre la réalité et le jeu à travers la bombe, j'ai senti que ça allait partir dans un...

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des découvertes culturelles (avril 2016)

J'ai pris un peu de retard sur le compte-rendu mensuel.

Cinéma

Tout est pardonné (Mia Hensen-Love, 2007): Ce cinéma ne m'intéresse pas.

Tournée (Matthieu Amalric, 2010): Touchant, parfois agaçant, souvent brut et sans concessions. Le monde du spectacle est un monde étrange.

4:44 Last Day on Earth (Abel Ferrara, 2012): Eh bien ce film me touche en plein cœur. J'écrirai peut-être dessus, si je trouve les mots justes. Je vous recommande de le regarder.

Kanal (Ils aimaient la vie, Andrzej Wajda, 1957): Une heure dans les égouts à suivre les pérégrinations de soldats qui basculent peu à peu dans la folie, chacun à sa manière, forcément ça forme un film difficile à digérer, très lent, très mou, très pessimiste. Je suis content de l'avoir vu, mais je ne reviendrai jamais dessus, je pense. Je vous recommande de le regarder.

Lethal Weapon (L'Arme Fatale, Richard Donner, 1987): Je ne suis...

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des découvertes culturelles (mars 2016)

Un mois riche en changement et nouveautés sur le plan personnel. J'ai découvert beaucoup d’œuvres aussi je ne vais pas toutes les lister, mais vous avez l'habitude. Ces récapitulatifs n'ont pas pour but d'être exhaustifs.

Films

Le Bois Lacté (Christoph Hochhaüsler, 2004):
Beaucoup y voit une transposition moderne et dépouillée de Hansel et Gretel. J'entends bien; j'ai pour ma part eu des échos de Gerry, et à deux années près on nous refaisait le même coup du duo livré à lui-même dans ce cadre.

L'aventure par l'errance, la dérobade comme seul dialogue possible: face à un monde d'adultes étrangement absents, les enfants grandissent intérieurement alors que leurs silhouettes rapetissent au loin. Quand la sœur surprend un couple faire l'amour à la dérobée, elle devient femme; quand elle perd son frère au détour d'une gare, elle devient mère. Je vous recommande de le regarder.

Room in...

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des découvertes culturelles (février 2016)

Pour l'instant, m'abonner à Mubi est la meilleure chose que j'ai faite cette année. Je vous recommande d'y jeter un œil si vous aimez le cinéma.

Films

Blind Pig Who Wants to Fly [Babi buta yang ingin terbang] (Edwin, 2008): Je crois que je n'ai pas encore le niveau nécessaire pour apprécier un tel condensé de non-cinéma et comprendre tous les tenants et aboutissants de ce film. Il est apparemment question d'identité, de racisme, d'exclusion. Je pense surtout qu'à moins d'être indonésien, il est impossible de comprendre ne serait-ce qu'une seule des différentes “saynètes” de ce film. Prétendre le contraire est de la vanité au mieux, de la condescendance occidentale au pire.

Ah, et cette chanson ? Je ne veux plus jamais l'entendre de ma vie. Plus jamais.

Cendres et diamant [Popiol I Diament] (Andrzej Wajda, 1958)

Formellement riche. La guerre est finie, la paix est à nouveau là...

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des découvertes culturelles (janvier 2016)

Un mois particulièrement riche, notamment dans la section des animes. Je ne vais pas tout lister cependant, car je me suis souvent arrêté au premier ou au troisième épisode pour certaines séries.

Films

Top Rooty tooty point and shooty (Tony Scott, 1986): je l'ai regardé, je l'ai oublié. Je ne m'explique pas sa place dans la liste des 500 meilleurs films selon Empire. N'y avait-il vraiment pas mieux que Top Rooty tooty point and shooty pour l'inclure dans les 500 ? Vraiment ? Même en cherchant un peu ?

The Bourne Identity (Doug Liman, 2002): une impression d'avoir vu ce genre de films cent fois.

The Bourne Supremacy (Paul Greengrass, 2004): la femme-trophée, la femme-objet se fait tuer dès le début du film. Expédié, ni vu ni connu. C'était bien la peine de la maintenir en vie dans le précédent opus. La caméra bouge tout le temps, le réalisateur a la tremblotte, c'est très triste.

28...

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des résolutions pour 2016

Si je les écris ici, c'est pour les graver grâce au pouvoir de l'écrit intemporel et pouvoir les relire lorsque ma volonté vacille, un peu à l'image de la lumière d'Elendil.

Explorer le cinéma

L'année dernière j'ai regardé 74 films, la majorité pour la première fois et dans le cadre de mon voyage à travers la liste des 500 meilleurs films selon Empire, voyage commencé il y a un an et demi désormais. Il est temps de passer à la vitesse supérieure et d'avancer dans cette liste qui regorge de découvertes. Actuellement arrivé à la 451ème place, en partant d'en bas donc, je me fixe comme objectif cette année de remonter au moins jusqu'à la 250ème, soit 200 films. A côté de cela, je me laisse aussi le droit et le plaisir de découvrir des œuvres qui ne sont pas sur cette liste, évidemment.

Explorer ma bibliothèque Steam

Comme tout joueur possédant une bibliothèque Steam, la mienne est...

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des découvertes culturelles (décembre 2015)

Dernier mois de cette année, avant de commencer la nouvelle. Dernière tour de tables pour 2015, histoire de revenir sur les découvertes de ce mois-ci.

Films

Batman (Tim Burton, 1989): C'est d'un kitsch suranné, toujours une épreuve pour moi de replonger dans les films des années 80. Je me suis endormi vers la fin, au moment où le Joker était sur le point de faire exploser toute la ville, si je me rappelle bien. Un enjeu dramatique qui m'a tout à fait passionné.

Baraka (Ron Fricke, 1992): de très belles images, qui nous invitent à voyager mais dans notre cerveau, le long des pensées qui se forment en parallèle avec les panoramas du film. Contemplatif. Je vous recommande de le regarder.

Star Wars: The Force Awakens (J.J Abrams, 2015): Disney, dans son cynisme artistique et grâce à sa main-mise sur les franchises désormais, peut s'offrir le luxe de ressortir la même soupe aux...

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des découvertes culturelles (novembre 2015)

Qu'avons-nous ce mois-ci ?

Films

2 automnes 3 hivers (Sébastien Betbeder, 2013): une oeuvre anecdotique. C'est difficile de transmettre quoi que ce soit à travers les vies de bourgeois parisiens, malheureusement, ce n'est pas un univers qui me concerne, et j'aimerais ne jamais en faire partie si possible. Forcément, ça limite l'impact. On regrettera aussi une imagination pauvre et appauvrie qui nous ressert du plan en face caméra à n'en plus finir. Exercice de style ? Sans doute. Cache-misère ? Certainement.

Ikiru (Akira Kurosawa, 1952): C'est tout de même autre chose que les tribulations de deux Parisiens. Une histoire poignante, un personnage principal qui crève l'écran avec sa tristesse, sa résignation, son dos courbé et ses yeux fuyants. On compatit jusqu'au bout au sein de ce système, cet ennemi de la vie, ce purgatoire fait de protocoles, démarches administratives et autres...

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des découvertes culturelles (octobre 2015)

Beaucoup d’œuvres ce mois-ci.

Films

Mystery (Ye Lou, 2012): De Ye Lou, je ne connais rien, si ce n'est qu'il fait partie de cette fameuse sixième génération de réalisateurs chinois, ceux qui ont souvent des problèmes avec le gouvernement chinois (mais qui n'en a pas ?). Mystery semble s'inscrire dans les thèmes fétiches du réalisateur, l'amour, l'obsession, les relations entre les individus. Un triangle amoureux où les deux femmes se connaissent et commencent à se livrer une guerre psychologique sans merci autour d'un homme qui n'arrive pas à se décider et se joue d'elles, malgré lui ? Derrière un semblant de thriller et de mystère, c'est le mot, Mystery explore le quotidien d'un couple pluriel fracturé. Le grain de l'image est particulièrement agréable, la photographie met en valeur les visages de ces individus torturés. Je vous recommande de le regarder.

Le bon plaisir (Francis...

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