Et si on parlait...

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des découvertes culturelles (septembre 2015)

Un nouveau mois, une nouvelle rentrée, un nouveau tour d'horizon de ce que j'ai pu découvrir.

Films

Make Mine Music (Walt Disney - 1946): la deuxième guerre mondiale a vraiment touché les studios Disney qui se sont retrouvés à produire des long-métrages pour le moins médiocre, faute de personnel et d'idées terminées. Après le succès de Fantasia en 40, Disney a voulu essayer de refaire une compilation de petites scènes en musique, avec les bouts d'idée qui restaient au studio, inutilisées, mais malheureusement la sauce ne prend pas vraiment en ce qui me concerne. Cela vient du fait que les musiques utilisées sont moins élégantes, et que les histoires trop ancrées dans des situations bien précises, trop précises. Il y avait dans Fantasia une atmosphère constante baignant entre la mythologie, l'allégorie et le symbolisme. Ici, c'est surtout des saynètes mises en scène, avec des paroles...

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des découvertes culturelles (août 2015)

Fin des vacances, reprise des visionnages réguliers grâce notamment à une liberté retrouvée sur un Internet non censuré par les bons et loyaux services de l'Etat. Comme dirait Susan Ashworth, “Thanks for nothing. Goodbye.

Cinéma

Das Beil von Wandsbek / La hache de Wandsbek (Falk Harnack, 1951): dans une Allemagne en proie à la montée lente et pernicieuse du nazisme, un honorable boucher se fait embobiner et s'embarque dans une sombre affaire avec le parti, afin de gagner sa vie, qui tournera finalement au cauchemar. Un film qui ne brille pas par sa mise en scène ni son histoire, mais qui a le mérite de montrer comment le nazisme a brisé des vies sur son passage, ainsi que la lente descente aux enfers des honnêtes gens qui ne demandaient rien, si ce n'est de pouvoir continuer à vivre décemment.

K-19, the Widowmaker (Kathryn Bigelow, 2002): on ferme les yeux sur Harrison Ford et Liam...

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des découvertes culturelles (juillet 2015)

Peu de choses ont été finies ce mois-ci. Je suis toujours en cours de lecture de la Bible, qui apparaîtra en oeuvre complètement lue vers la fin de l'année sans doute, ainsi que de deux autres livres.

Cinéma

The Amazing Spider-Man 2 (Marc Webb, 2014): un film de super-héros. Il n'y a rien à dire de plus dessus. La narration est usée, les dialogues sont niais. Il n'y a guère que quelques séquences de vol aux côtés du héros qui font effet. Pour le reste…

Livres

HR Giger ARh+ (H.R Giger et Timothy Leary, 1996): une autobiographie de l'artiste derrière l'univers graphique de la franchise Alien. Mais pas que. On découvre ses autres œuvres un soupçon de curiosité, pas mal d'interrogations et ce sentiment particulier qu'on a lorsqu'on se demande si la personne en face de soi est bien réelle ou non. Son univers artistique est décidément unique. Il a bien vécu. L'imagerie qu'il a créée...

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des découvertes culturelles (juin 2015)

Beaucoup de films ce mois-ci, toujours dans l'optique de finir la liste des 500 meilleurs films selon le magazine Empire (que vous pouvez retrouver ici, du reste)

Cinéma

The Crow (Alex Proyas, 1994): une ambiance, c'est certain. On retient du film un arrière-goût de mélancolie. Difficile de ne pas dissocier le film de l'évènement tragique qui s'est produit durant son tournage, et qui ajoute une dimension d'oraison funèbre à la pellicule.

Dead Man’s Shoes (Shane Meadows, 2004): un tout petit film qui avance tambour battant. On est plongé dans cette Angleterre du fond de terrier. Ces accents, ces personnages. Et puis cette frénésie, cette obsession de la part du grand frère, glaçant et incroyable. Je vous recommande de le regarder.

Halloween (John Carpenter, 1978): très lent, plus dans le suggéré. Un film culte, mais pas cultissime. J'en ressors comme j'y suis entré, pour la beauté du...

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de l'intelligence artificielle

Quand on parle d'intelligence artificielle, de machines complexes et de robotique évoluée, la question n'est pas de savoir si ça va arriver un jour, mais quand ça va arriver. Partant de ce postulat, il conviendrait de commencer à y réfléchir sérieusement, pour notre salut à tous.

Parce que l'intelligence artificielle arrive. Elle est déjà arrivée: les ordinateurs sont devenus indispensables ou presque dans la vie de tous les jours. Certaines démarches ne peuvent plus se faire qu'à travers Internet, et on recommande pour d'autres de passer par là (comme les impôts, par exemple). Pourquoi pas ? On gagne du temps, on économise du papier, on accélère le traitement de l'information. On passe par moins d'intermédiaires, on ne se déplace pas, on n'a pas besoin d'utiliser la voiture.

Mais quand je parle d'intelligence artificielle, je ne parle pas vraiment d'ordinateurs et de smartphones pour...

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de Sens Critique

Quelques remarques sur certains aspects de ce site qui m'agacent personnellement.

Noter, noter, noter

Je ne me rappelle plus du film en question, mais sur l'affiche de promotion, il y avait en haut “noté X,X sur Sens Critique”. Ce pouvait être 7,8 ou 8,1, je ne me rappelle plus de la note non plus, mais le fait était là: à un moment, sur une affiche de film, on s'est servi de la note attribuée à un film sur ce site pour en faire un argument marketing.

On comprend dès lors pourquoi le site cherche constamment à mettre la note au premier plan, jusque dans la construction de la page web elle-même.

Avant, il était possible de simplement indiquer qu'on avait lu/vu une oeuvre, qu'on avait joué à un jeu, sans nécessairement attribuer de note. C'était disponible sur la page de l'oeuvre, sans faire un clic supplémentaire. Maintenant, cette option est cachée (mis en arrière-plan, selon le...

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des découvertes culturelles (mai 2015)

Avant, je faisais un récapitulatif de tout ce que j'avais vu et lu sur Deviant Art, dans une entrée de journal aussi succincte que froide, qui ne donnait pas forcément envie de se renseigner sur les œuvres abordées, et je trouve ça dommage.

Maintenant, ça va se passer ici, à chaque fin de mois, et ça ne va pas se limiter qu'aux films, aux séries et aux livres; il y aura aussi la musique, les jeux, et éventuellement les autres activités culturelles si j'ai l'occasion (musées, représentations, expériences inclassables…)

Je ne garantis pas d'exposer absolument toutes les œuvres découvertes dans le mois.

Sans plus attendre…

Cinéma

  • 12 Monkeys (Terry Gilliam, 1995): je ne m'en souvenais plus, je l'ai regardé à nouveau. Un film à l'histoire captivante, adapté de La Jetée que je lui préfère par ailleurs. Une oeuvre un peu trop bruyante pour moi, à l'esthétique agressive.

  • 12 Angry Men...

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du jeu vidéo et son rapport à la postérité, partie 2: le problème du temps

Par problème du temps, je ne parle pas du temps nécessaire pour finir un jeu, qui est un point dont j'ai déjà brièvement parlé dans un précédent billet. Je parle plutôt du temps, le temps, celui qui passe et qui finit par tout faire disparaître. Lorsque tout s'efface, lorsque les générations se succèdent, seul le temps finit par départager ce qui est retenu dans la mémoire collective de ce qui est effacé.

Éventuellement, on peut toujours donner un coup de pouce au temps pour sélectionner ce qui sera transmis au fil des années, des siècles, des millénaires. Je pense aux milliers de moines copistes qui ont servi de maillons essentiels dans la chaîne pour préserver beaucoup d’œuvres à l'époque où une copie brûlée était souvent synonyme d'une oeuvre à jamais perdue. La grande bibliothèque d'Alexandrie est l'exemple parfait.

Maintenant, à notre époque, cela paraît presque inconcevable. Tout...

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de “The Binding of Isaac”: 10 conseils pour débuter

  1. Ne consultez jamais toute forme de wiki qui pourrait vous révéler les effets des objets et autres surprises que vous réserve le jeu. En créant “The Binding of Isaac”, Edmund McMillen a voulu offrir aux joueurs de la magie, et de l'émerveillement à découvrir à tâtons tout le contenu de l'oeuvre. Utiliser un wiki et se précipiter sur les infos afin de savoir quels sont les objets à prendre ou non est sans doute le pire des moyens pour se ruiner l'expérience. Comme Isaac, soyez nu et sans connaissance face au jeu. Découvrez en même temps que lui les conséquences de vos choix, bons ou mauvais.

  2. Acceptez l'idée de perdre. Il y a de fortes chances pour que vos 50 premières parties ne durent pas plus de 5 minutes et ne dépasseront pas le troisième niveau. Durant les premières heures, The Binding of Isaac est un jeu qui s'apprend plus qu'il ne se joue.

  3. Dans la mesure du possible, essayez tous...

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des tweets qui n'engagent que vous

Sur Twitter, cette expression fleurit ici et là, bien souvent dans les mini-biographies, et plus particulièrement dans celles des journalistes, chargés de communication et tout autre métier qui consiste à parler pour un autre, communiquer quelque chose qui ne viendrait pas de nous-mêmes. Des gens-transmetteurs, je les appelle.

Avec cette expression, “Mes tweets n'engagent que moi”, et tout ses dérivés, l'individu derrière cette phrase cherche à se dissocier de l'entreprise pour laquelle il travaille, afin de ne pas lui porter préjudice. Ainsi, tout ce qu'il pourra bien écrire sur Twitter ne sera pas le reflet des positions de son patron. Dans un sens, le transmetteur qu'il est durant son travail disparaît pour laisser place à l'émetteur, la source première d'expression; désormais, tout ce qu'il dira viendra véritablement de lui.

Dans un autre sens, dire que les tweets n'engagent que...

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