des découvertes culturelles (décembre 2015)

Dernier mois de cette année, avant de commencer la nouvelle. Dernière tour de tables pour 2015, histoire de revenir sur les découvertes de ce mois-ci.

Films

Batman (Tim Burton, 1989): C'est d'un kitsch suranné, toujours une épreuve pour moi de replonger dans les films des années 80. Je me suis endormi vers la fin, au moment où le Joker était sur le point de faire exploser toute la ville, si je me rappelle bien. Un enjeu dramatique qui m'a tout à fait passionné.

Baraka (Ron Fricke, 1992): de très belles images, qui nous invitent à voyager mais dans notre cerveau, le long des pensées qui se forment en parallèle avec les panoramas du film. Contemplatif. Je vous recommande de le regarder.

Star Wars: The Force Awakens (J.J Abrams, 2015): Disney, dans son cynisme artistique et grâce à sa main-mise sur les franchises désormais, peut s'offrir le luxe de ressortir la même soupe aux spectateurs peu regardants, presque 30 après la première tournée. Les louches sont dehors, on racle le bol, mais hélas il n'y a plus grand-chose à manger, tous les légumes sont vieux et gâtés. La Force, c'est avant tout le cycle de la vie, un éternel recommencement ?

Devdas (Sanjay Leela Bhansali, 2002): mon tout premier film de Bollywood. Derrière la pauvreté du langage cinématographique, la faiblesse d'un scénario convenu, les dialogues précieux et l'excès dans les décors, on trouve toutefois des danses évocatrices, des jeux de regard, une sensualité sans nudité, et des couleurs partout à l'écran.

Séries

One-Punch Man (MadHouse, 2015) épisode 10 à 12: deux épisodes pour clore cette première saison, qui en amènera une autre, je l'espère. Le meilleur reste à venir. Je vous recommande de la regarder.

Musique

Opus Eponymous (Ghost, 2010)
Infestissumam (2013)
Meliora (2015): je mets les trois dans le même panier, à quoi bon écrire trois petits commentaires et les différencier pour trois albums d'un même groupe qui ne fait que recycler ? Soyons économes nous aussi, ne perdons pas notre temps: Ghost fait dans l'imitation lui aussi, à coups d'iconographies chrétiennes (mais le bon côté, voyez-vous, celui avec des cornes), de Mercyful Fate et de déguisements. Dans le monde du métal, rien de nouveau sous le soleil de Satan, hélas.

Mangas

Shingeki no Kyojin (Hajime Isayama), chapitre 76: chaque mois amène son chapitre et chaque mois mon commentaire à son propos diminue en longueur. C'est Shingeki no Kyojin, une nouvelle fois. Que dire ?

One-Punch Man (ONE, 2009-), chapitre 1 à 104: j'y vois un transgressement des codes des shounen, bien sûr, un ton parodique et parfois cynique, évidemment, mais j'y vois aussi du Nietzsche, du fatalisme, du Dr Manhattan de Watchmen, et bien d'autres choses. Il faut que je réfléchisse encore un peu pour mettre en ordre mes pensées sur One-Punch Man, l'oeuvre mérite qu'on s'y attarde. Je vous recommande de le lire.

Jeux

Bloodworm (Jonathan Whiting, 2015): un petit jeu fait pour Ludum Dare. Des bruitages fait maison, une mécanique de jeu qui mélange Snakebird et Snake, de l'action, quelques moments distrayants.

Knossu (Jonathan Whiting, 2015): une ambiance certaine. J'ai pensé à l'épileptique Slave of God d'increpare en y jouant. La même sensation de se perdre dans l'écran, les couleurs, les déformations qui attirent le regard. Et ce son, cette hantise qui nous suit et nous pourchasse, tandis qu'on arpente ce labyrinthe de lumière et de géométrie non-euclidienne. Fascinant. J'en redemande encore. Je vous recommande d'y jouer.

 
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de cinéma

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